Quête de la mort de Doko "La tombe du chevalier"

Les combats contre les Dactyles étaient enfin finis, les Chevaliers quittaient leur repaire le visage marqué par la fatigue. Celle-ci était autant physique que mentale; les confrontations avaient bien sur éprouvées les organisme mais c'est surtout les révélations sur la mort de leur ami Doko qui marquaient le plus les Chevaliers.

Mais malgré tout il fallait rester stoïque, pleurer ou remuer le passé ne pouvait pas les faire aller de l'avant. Ils décidèrent de retourner sur Mykonos car leur devoir de Chevaliers leur incombait d'informer les habitants du mal qui les avait touché et surtout que dorénavant ils seraient en sécurité.

Le voyage se fit sans encombres, tous restaient silencieux, encaissant comme ils pouvaient les derniers événements. L'arrivée des Chevaliers au village se fit dans la joie et la bonne humeur. Les habitants célébraient le retour de leurs héros, un banquet fut organisé en leur honneur.

Chacun essayait de s'amuser du mieux qu'il pu mais bientôt un vieux couple de paysans alla dans leur direction. Il n'était pas présent lors de la première visite des Chevaliers à Mykonos mais le vieil homme tenait absolument à s'adresser à eux.

"Désolé de vous déranger en plein milieu de cette fête mais je souhaiterais vous montrer quelque chose. Ce n'est pas encore le moment mais si vous pouviez nous rejoindre demain matin, mon épouse et moi, sur la place du village nous en serions ravis."

Et sans plus d'informations, le couple s'éloigna, laissant les Chevaliers dans le plus grand mystère. Ceux-ci se levèrent aux aurores, tous désireux d'en savoir un peu plus. Le vieux couple les attendait déjà.

"Nous n'allons pas vous faire tergiverser plus longtemps. Nous sommes les personnes qui avons mis votre ami en terre et si vous le désirez nous pouvons nous y rendre. Ce brave et courageux Chevalier nous a sauvé la vie et c'est hélas la seule chose que nous pouvions faire pour lui. Si vous voulez bien nous suivre."

Et les Chevaliers se dirigèrent, le coeur chargé d'émotions et de pensées émues, là ou demeurait leur ami.

Les paysans avait enterrés Doko prés d'un arbre fruitier, non loin de leur jardin. La terre était encore meuble. Il avait placé un petit tas de pierre pour signifier aux passants , peu nombreux il faut dire, qu'une scépulture était là.

Liktos arriva avec ses compagnons devant ce petit tas de terre qui semblait insignifiant. Mais sachant qu'en dessous il y avait un diplomate et chevalier d' Athéna, l'émotion pris le dessus. Liktos ne versa pas de larmes de tristesse, mais plutôt des larmes de soulagement. Ils avaient enfin trouvé ce qu'ils étaient venus chercher, aprés tant d'efforts et de souffrance. Il était soulagé de voir que les chevaliers ne laissaient pas derrière eux un des leurs.

Doko avait été un exemple de sagesse et de savoir. Beaucoup le connaissait mieux que lui mais même sans le connaitre, il était quelqu'un de familier tellement sa voix avait de l'importance chez les chevaliers.

L'ombre de l'arbre, qui protégeait les yeux de Liktos s'en alla furtivement. Le soleil frappa les yeux humides du chevalier . Puis l'ombre revint. Un petit air frais frappa Liktos. Il repensa à tout ce chemin pour le retrouver , et finir son travail. Il tomba lentement à genoux. Une grande fatigue l'accabla et il se sentait seul malgré la présence de ses amis à côté de lui.

Maintenant il fallait penser au voyage de retour, et aux funérailles ....

Les funérailles de Doko.

Le plus dur avait été fait, le groupe de Chevaliers était sorti victorieux, ayant vaincu les monstrueux golem et rusé Dactyles, tous revenait vivant et plus ou moins en forme, sur l'île de Mykonos.

Une fois arrivé sur la terre ferme, ils furent accueilli, sans leur avoir annoncer, on pouvait lire sur le visage des habitants une joie non dissimulée, ils savaient que les Chevalier de retour voulait dire VICTOIRE, ils seraient en sécurité maintenant, à peine débarqué que la fête battait son plein, un banquet était organisé pour récompenser et célébrer la mission réussi des Chevaliers.

Soudain un couple s'approcha des Athéniens.

* comment ça ils ont quelque chose à nous montrer, j'espère que ce n'est pas grave, enfin si ça l'était ils n'auraient pas attendu.

L'homme et la femme leur donnaient rendez vous demain matin dès le lever du soleil.

La nuit passa, tous avaient dormi comme des loirs, la fatigue aidant, ils se sont écroulé comme des rochers de granit qui tombe des falaises.

Ils arrivèrent et les deux villageois étaient là.ils dirent:

- Nous n'allons pas vous faire tergiverser plus longtemps. Nous sommes les personnes qui avons mis votre ami en terre et si vous le désirez nous pouvons nous y rendre. Ce brave et courageux Chevalier nous a sauvé la vie et c'est hélas la seule chose que nous pouvions faire pour lui. Si vous voulez bien nous suivre.

- Merci à vous villageois, merci d'avoir fait de votre mieux afin qu'il repose en paix.

Tous étaient émus à l'idée de revoir Doko enfin plutôt de deviner sa présence sous leur pieds.

Ils se dirigèrent vers la tombe, très proche du jardin des paysans, une fois devant la tombe, Shiryu s'agenouilla et ferma les yeux, les deux mains sur ses deux cuisses, puis vint les pleurs mais sans bruit, toutes ses larmes coulèrent le long de ses joues et finirent pas tomber sur le sol où était enterré Doko.Sûrement que de cette façon Shiryu lui donna un peu de lui, voulant montrer sa présence et son attachement au guerrier d'Athéna, qui restera à jamais gravé sans sa mémoire.

Il se releva et s'écarta du groupe, déja à penser aux funérailles du défunt Chevalier, mais avant ceci il fallait rentrer, la route était longue et ils leur fallaient de nouveau prendre le bateau.

Les jardins sacrés/La quête de Doko : Les funerailles

De retour dans le petit village de Mykonos, les chevaliers avaient le cœur a la fois claire et remplie de tristesse, clair d'avoir mis l'honneur d'Athéna et de Doko dans leurs victoires et triste pour le grand diplomate.
Rayek, lui n'avait aucune envie de faire sortir ses larmes mais peu de choses l'en empêcher seul la présence d'Aldeta qui chercher toujours une réponse depuis leur départ du cap tenare l'en empêcha.
Ce dernier se tenait à la droite de jeune homme brun et ne cessé de la regarder afin de lui faire comprendre son empressement à comprendre ce que faisait l'armure du Lionnet sur son dos... Rayek se décida enfin a allé lui parler. Il prit Crow sur le passage car il pensait qu'en tant que compagnon de légion il était naturel qu'ils soient tous deux au courant...

"Venaient mes amis, mettons-nous quelque peu a l'écart, il nous faut discuter "

Ils se mirent alors tous trois a l'écart du petit groupe de chevaliers a fin de ne pas les déranger dans ce moment si important pour tous...

Durant tout le voyage vers Mykonos, Aldéta ne pouvait s'empecher de penser à Eros et à ce que Rayek pouvait lui cacher pour le moment. Son ami se tenait à la proue du navire, l'armure du Lionnet posée près de lui, à scruter l'horizon. Le Diplomate ne voulait pas aborder le sujet en premier et préférait laisser cette initiative à Rayek. Le temps voulu, le chasseur de Gaia parlera, il fallait simplement etre patient.

Une fois de retour sur l'île, les Chevaliers furent acceuillis en héros par les habitants. L'ambiance avait radicalement changé et une fete fut meme organisée en l'honneur des sauveurs de Mykonos. La fete battait son plein mais Aldéta n'avait pas l'esprit à s'amuser; il lui fallait obtenir plus d'informations concernant la disparition d'Eros et surtout trouver la dépouille de Doko pour enfin achever cette triste expédition.

Durant la fete, un couple s'adressa aux Chevaliers et leur donna un mystérieux rendez-vous le lendemain matin. Le colosse n'y preta guere attention pour le moment, il préférait dévisager Rayek pour tenter d'obtenir des réponses à ses questions.

Au bout d'un moment, son ami invita le Diplomate ainsi que Crow à s'éloigner du banquet. Le moment était enfin venu d'en savoir plus.

"Vas y Rayek. Nous t'écoutons avec la plus grande attention."

Le retour s'était fait dans le plus grand silence. Ainsi les membres du groupe récupéraient de leurs durs combats et pouvaient faire le point sur la multitude d'événements qui s'étaient enchaînés depuis leur départ et l'annonce de la mort de Doko. Crow était soulagé d'avoir éliminé ces monstres de Dactyles, d'avoir pu sauver les villageois mais égalements rassuré de son état personnel. En revanche, il n'avait jamais été aussi triste depuis le début du voyage. Il savait qui leur fallait maintenant retrouver le corps de leur ami et lui offrir les funérailles qu'il méritait et cela allait être vraiment difficile à vivre. De plus, il avait maintenant assouvit sa soif de vengeance et seul la tristesse et la fatigue restaient. Enfin, Crow était très inquiet en ce qui concernait son ami Eros, lui qui était venu s'enquérir de son état au petit matin de la nuit passée dans la grange. Il avait disparut depuis la fin du combat contre les Dactyles et Rayek portait son armure et refusait d'en parler. Crow préféra le laisser tranquille, s'il se taisait c'est qu'il avait de bonnes raisons.
Lorsqu'ils rentrèrent au village, les Chevaliers furent accueillis en héros et un banquet fut dressé en leur honneur. Alors que la fête battait son plein, Rayek s'approcha de lui suivit d'Aldeta et les emmena tous deux un peu à l'écart. Une fois assez éloignés, Aldeta confirma à Rayek qu'ils étaient prêts à l'écouter, Crow fit un hochement de tête pour aprouver et attendit avec anxiété les paroles de son ami... .

A leur retour sur l'île de Mykonos, les dix apprentis et chevaliers furent accueillis comme des héros, une fête fut même oraganisée en leur honneur, mais Alexa n'avait pas envie de se joindre au festivité, elle se mit à l'écart pour réfléchir à tout ce qui s'était passé jusqu'alors.

Elle apprit plus tard dans la soirée que deux des villageaois allaient nous conduire là où se trouvait la tombe du défunt Doko le lendemain matin.

Dès l'apparition des premiers rayons du soleil, le petit groupe se rendit chez le couple de la veille. L'homme nous pria de le suivre jusqu'au fond du jardin. Là, il y avait un petit tas de terre fraichement retourné, et dessous se trouvait la dépouille du diplomate.

* ça y est nous allons pouvoir enfin rendre les honneurs à ce valeureux guerriers*

Alexa n'arriva pas à retenir ses émotions et des larmes perlèrent sur son visage. Elle alla ceuillir une fleur dans le jardin adjaçant et la deposa sur la tombe de fortune.

les funérailles de Doko

Il semblait que la mission touchait à sa fin. Les ennemis avaient payé. Doko avait été vengé. C’est donc dans une nouvelle atmosphère que les chevaliers retournaient à Mykonos.
Saga restait tourmenté. Il n’arrivait pas à saisir l’origine de ce qui l’avait frappé. Cette mission l’avait changé, physiquement et moralement. En effet, il savait que dans les rangs des chevaliers d’Athéna se trouvaient des hommes sur lesquels il pouvait compter.

Tout le monde arriva sur l’île. Les villageois les accueillirent en grande pompe. Ils étaient considérés comme des héros. Des festivités furent organisées en leur honneur.

Saga fut grisé par l’allégresse ambiante. Il participa même aux réjouissances générales, ce qui était inhabituelle de sa part. Il s’agissait peut être d’une façon d’oublier ce qui s’était passé, d’exorciser ses peurs…lui-même n’aurait pas su le dire.

Au cours du banquet, il apprit qu’un couple de villageois allait leur indiquer l’endroit où reposait le corps du chevalier d’Athéna. La boucle serait bouclée.

Le lendemain matin, les combattants se rendirent sur le lieu dit. Ce fut un moment de mélancolie. Néanmoins, l’atmosphère n’était pas déchirante ou angoissante comme au début de la mission. Ce fut une sorte d’apaisement que de pouvoir se receuillir. Certains se contentèrent de pleurer. D’autres, à l’image de Saga, préfèraient rester silencieux. Tous restaient digne.

A présent, le temps des larmes et des hommages était venu.

Il restait encore une dernière chose à accomplir : retourner à sanctuaire

Les jardins sacrés/La quête de Doko : Les funerailles

Rayek posa le lourd fardeau que lui avait remit son compagnon de combat, il s'assis dessus, posant une main pour s'assurer que personne ne put s'emparer de l'armure du Lionnet...

"Comme vous le voyez, Eros m'a confié son armure du Lionnet..."

Rayek était si troublé par les événements qui s'était enchaîné qu'il ne savait pas comme dire tout cela aux deux chevaliers... Il s'arrêta une minute, Aldeta et Crow dévisagèrent leur ami il croyait presque qu'ils voulurent l'étrangler pour le faire parler tant la tension était forte, Rayek dégluti fortement sentant la pression des regards sur sa glotte...

"Apres son combat contre les dactyles, juste après que vous soyez tous parti vers le bateau, Eros voulut me parler seul, il me dit quelques mots
"Pars et emmène l’armure du lionnet avec toi et mets la à l’abris."
Ce furent les mots les plus dure a entendre pour moi, je ne compris pas de suite ce qu'il attendais de moi et insistait pour que nous rejoignons le groupe mais... sans que nous ne sentions rien venir un homme fit son apparition...
cet homme, d'après Eros, était l'assassin de ses parents, le combat commença très vite et lorsqu je voulut intervenir, aveuglé par ma colère
,Cet homme m'envoya au tapis d'un seul coup... "

Rayek leva les yeux vers le ciel demandant encore un fois de le pardonner

"Lorsque j'ai repris connaissance, j'ai vu au loin l'homme emmener Eros sur son épaule... je n'ai rien pus faire... seul rester l'armure qu'il m'avait confiée et ce parchemin auquel je ne comprend rien"

Rayek leur tendit le parchemin, les deux combattant d'Athéna le regardèrent avec attention Rayek finit sur ces mots :

"Quoiqu'il en soit, je remuerais ciel et terre pour retrouver Eros
et j'espère que les oracles m'en donneront l'autorisation..."

Aldéta écoutait sagement les paroles de Rayek, il parvenait à sentir la rage et la peine intérieure qui inondaient son ami. Cela avait du etre terrible d'assister, impuissant, à la disparition de son ami. Le parchemin que lisaient attentivement Aldéta et Crow ne leur était d'aucunes utilités pour le moment, il s'agissait là d'un dialecte inconnu pour les Chevaliers.

Le temps était maintenant à la reflexion, le Diplomate était plongé dans ses pensées. Pour le moment il n'avait aucunes explications possibles mais il était déterminé à aider Rayek. Il s'approcha de lui et posa délicatement sa main sur son épaule.

"Mon ami, sache que tu ne seras pas seul dans cette quete. Je serais là pour t'aider et je suis sur que Crow pense comme moi. Ensemble nous ferons en sorte de sauver Eros. Pour le moment nous ne pouvons rien faire d'autre que d'attendre, ce parchemin doit etre precieusement gardé. Trouvons la dépouille de Doko et rentrons au Sanctuaire. Une fois là bas, nous pourrons aller voir les Oracles et peut etre obtiendrons nous des informations plus précises quand au passé d'Eros. En attendant, reposons nous et trouvons Doko. Nous aviserons de tout cela une fois rentré chez nous."

Puis Aldéta alla se coucher, son sommeil fut perturbé par de sombres pensées. Decidemment tout s'enchainait à un rythme fou, à peine pouvait il commencer à pleurer et Doko et faire son deuil que Eros disparaissait. Le Diplomate esperait que son frère d'arme ne subirait pas le meme sort que Doko. Mais pour le moment, le colosse était impuissant et cette condition l'enervait plus que tout.

Ne trouvant pas tout de suite le sommeill, Aldéta se leva et alla dans les plaines froides de Mykonos. Il voulait s'occuper et décida de construire un brancard de fortune pour pouvoir transporter le corps de Doko. En tatonnant un peu, il trouva assez de branchages pour bricoler quelque chose de potable. Grace à la lumiere de la lune, le Chevalier put travailler assez rapidement. Finalement, le coeur plus leger, il alla se coucher et tomba enfin dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, tout le monde se retrouva sur la place du village. Le couple de villageois les attendait déjà. Le cortège alla silencieusement non loin de la maison du couple. Le Diplomate était un peu en retrait, sous un arbre il pouvait apercevoir un talus de terre fraichement retourné. Aldéta restait droit et stoïque, les bras croisés, à observer la situation. Le but de cette expédition, ces combats menés contre les Dactyles et les Golems, tout était enfin fini. Doko avait été vengé et bientot il reposerait en paix au Parthénon. Le Diplomate était partagé entre la tristesse et la joie.

Dejà, plusieurs Chevaliers commençaient à creuser le tas de terre. Aldéta s'approcha de la tombe et aperçu ce qui semblait etre un drap blanc au fond du trou. Les paysans avaient entouré le corps du vaillant Doko dans un simple drap mais malgré cela on pouvait clairement distinguer la silhouette de l'ancien Diplomate. La vue de tout ceci fut un choc pour Aldéta, cette fois-ci il ne put retenir ses larmes et il regarda longuement le corps.

La dépouille de Doko fut posée sur la brancard et les Chevaliers quitterent Mykonos. Leur mission était enfin terminée et ils rentraient tous sains et saufs.

Les chevaliers d’Athéna venaient de mettre un terme aux agissements des Dactyles, ils avaient repris la mer en direction de l’Ile de Mykonos afin de terminer leur mission. Le voyage avait été plutôt calme, chacun soignait les blessures physiques causées par leur combat et les blessures psychologiques liées à la mort de leur ami et aux révélations du dernier Dactyle.

Les chevaliers d’Athéna avait à peine débarqué du navire que, sur le ponton, tout un petit groupe de villageois les acclamait.

« Vive Athéna et vive ses chevaliers » s’écriait la foule

Ces acclamations résonnaient dans la tête de Thésée, il éprouvait une sorte de satisfaction, celle du devoir accompli ou presque. A l’occasion du retour des chevaliers, les villageois organisèrent un grand banquet. La fête battait son plein, les villageois dansèrent autour du feu, les chevaliers restèrent plus discret, ensemble dans leur coin sans trop se mêler aux villageois. Malgré la victoire, la fatigue et le décès de Doko ne leur permettaient pas d’avoir leur cœur totalement à la fête. Un couple de paysan vient alors à leur rencontre et leur proposa de les rejoindre le lendemain matin pour leur montrer quelque chose qui semblait leur tenir à cœur.

Au petit matin, le petit groupe rejoignit le couple de villageois qui leur expliqua pourquoi il avait convié les chevaliers.

"Nous n'allons pas vous faire tergiverser plus longtemps. Nous sommes les personnes qui avons mis votre ami en terre et si vous le désirez nous pouvons nous y rendre. Ce brave et courageux Chevalier nous a sauvés la vie et c'est hélas la seule chose que nous pouvions faire pour lui. Si vous voulez bien nous suivre."

* Tu as donc eu le droit a une sépulture mon ami, tu le méritais, ton corps ne pouvait pourrir sur un chemin * pensa Thésée

Le petit groupe suivi le vieux couple jusqu’à la tombe de leur ami défunt. La terre encore fraichement retourné, était recouvert de pierre, la sépulture se trouvait au pied d’un arbre fruitier. Un olivier pour être précis, comme pour rapprocher le défunt chevalier de sa déesse.

Un à un, les chevaliers posèrent un genou à terre pour rendre hommage au valeureux chevalier qu’était Doko. Thésée en fit de même, il pausa alors la paume de sa main droite sur la terre qui recouvrait le chevalier diplomate. Aucune larme ne coula de son visage, il était finalement soulagé d’avoir retrouvé le corps de son ami.

* Nous allons te ramener avec nous chevalier, tu reposeras au plus près des tiens, au panthéon des chevaliers.* pensa Thésée

Les chevaliers déterrèrent alors le corps sans vie de Doko, le mirent sur un brancard et prirent la direction du port pour reprendre le bateau en direction du sanctuaire.

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Les jardins sacrés/La quête de Doko : Les funérailles

Les trois hommes étaient maintenant à l'écart et Rayek semblait très nerveux. Après quelques hésitations, le Chevalier se lança et expliqua à ses amis ce qu'il était advenu du Chevalier du Lionnet à l'issu des combats au cap Tenare. Rayek semblait bouleversé et se sentait manifestement coupable de ne pas avoir pu aider son ami. Puis il leur tendit un parchemin sur lequel apparaissait un langage inconnu des trois compagnons. Puis, il termina sur ces mots:

"Quoiqu'il en soit, je remuerais ciel et terre pour retrouver Eros et j'espère que les oracles m'en donneront l'autorisation..."

Ce fut Aldeta qui le premier réagit:

"Mon ami, sache que tu ne seras pas seul dans cette quete. Je serais là pour t'aider et je suis sur que Crow pense comme moi. Ensemble nous ferons en sorte de sauver Eros. Pour le moment nous ne pouvons rien faire d'autre que d'attendre, ce parchemin doit etre precieusement gardé. Trouvons la dépouille de Doko et rentrons au Sanctuaire. Une fois là bas, nous pourrons aller voir les Oracles et peut etre obtiendrons nous des informations plus précises quand au passé d'Eros. En attendant, reposons nous et trouvons Doko. Nous aviserons de tout cela une fois rentré chez nous."

Crow était en effet entièrement d'accord avec son ami diplomate, il était hors de question de laisser leur compagnon à la merci de cet étrange individu. Crow ajouta avec détermination:

"Ne t'en fait pas Rayek, nous t'aideront à trouver Eros et ce même si nous devons y passer des mois, et je suis persuadé que d'autres se joindront à nous. Mais ne te sens pas coupable mon ami, tu as fait tout ce que tu pouvais et tu as respecté la volonté d'Eros en amenant son armure en lieu sur et en conservant ce précieux parchemin. Je suis persuadé que notre ami est vivant et nous le retrouveront coûte que coûte."

Il posa sa main sur l'épaule du Chevalier et fit un hochement de tête d'un air décidé. Après cela, les trois guerriers d'Athéna allèrent se coucher, une nouvelle épreuve les attendant au petit matin.
Crow fut l'un des derniers à se présenter à la tombe de Doko, en effet il appréhendait ce moment depuis la veille. Lorsqu'il arriva, certains Chevaliers avaient commencé à déterrer le corps de Doko et beaucoup pleuraient. Lorsqu'ils le sortirent de terre pour le mettre sur le brancard, tous les Chevaliers s'agenouillèrent pour rendre homage à leur ami. Etrangement, Crow ne pleura pas, son esprit était en paix, pour la première fois depuis le départ d'Athènes, il était soulagé d'avoir pu retrouver le corps du grand Chevalier qu'était Doko et d'avoir ainsi la possibilité de lui offrir des funérailles dignes de son rang.

"Mon ami, sache que tu ne seras pas seul dans cette quête. Je serais là pour t'aider et je suis sur que Crow pense comme moi. Ensemble nous ferons en sorte de sauver Eros. Pour le moment nous ne pouvons rien faire d'autre que d'attendre, ce parchemin doit être précieusement gardé. Trouvons la dépouille de Doko et rentrons au Sanctuaire. Une fois là bas, nous pourrons aller voir les Oracles et peut-être obtiendrons-nous des informations plus précises quant au passé d'Eros. En attendant, reposons nous et trouvons Doko. Nous aviserons de tout cela une fois rentré chez nous."

"Ne t'en fait pas Rayek, nous t'aideront à trouver Eros et ce même si nous devons y passer des mois, et je suis persuadé que d'autres se joindront à nous. Mais ne te sens pas coupable mon ami, tu as fait tout ce que tu pouvais et tu as respecté la volonté d'Eros en amenant son armure en lieu sur et en conservant ce précieux parchemin. Je suis persuadé que notre ami est vivant et nous le retrouverons coûte que coûte."

Rayek fut soulager de voir que ses amis rester à ses coté... Une sorte de vibration emmener du groupe quelque chose qui réchauffer le cœur chevalier... Maintenant, il fallait en finir avec ce mauvais destin qu'avait subit le diplomate d'Athéna, Rayek voulait revoir Athènes, éclaircir certains sujets remettre l'armure aux oracles et donner une sépulture décente a Doko...

Les chevaliers presque déifiés par les villageois prirent couchent rapidement. La nuit de Rayek fut agité par le visage de l'homme inconnu qui avait enlevé Eros mais toujours la chaleur d'Athéna venait réconforter son cœur et apaisait son esprit.
Le lendemain Rayek fut debout a la première heure, le soleil allait tout juste se levé peu d'entre les chevaliers étaient déjà debout. Le guerrier athénien pris un peu de recule, chercha un arbre dans le village pour se placer en hauteur le temps que les villageois les guident tous vers la tombe du diplomate...

"Athéna donne-moi la force..."

Son cœur était épuré de toute la haine qu'il avait éprouvé contre les dactyles et lorsque les chevaliers et villageois se rassemblèrent, Rayek se précipita afin de ne pas être dernier prendre avec ses amis la charge de desserrer le corps du combattant juste...
Les villageois aidèrent mais les chevaliers mirent un point d'honneur à remettre à jour le corps de leur compagnon d'arme. Une fois cela fait, les chevalier se mirent en cercle autour de lui et s'agenouillèrent et rendirent hommage puis après un long moment de silence, mirent Doko sur un brancard et se dirigèrent vers le Parthénon...
Rayek serra fortement les sangle de l'armure dans ses mains tout le long du voyage.

Les jardins sacrés/La quête de Doko : Les funérailles

Nous reprenions le bateau. Notre mission touchait à sa fin. Il ne nous restait plus qu’à retrouver le corps du défunt Diplomate et à le ramener au Parthénon.
Pourtant l’un d’entre nous manquait à l’appel : le chevalier Eros ne nous avait pas suivi. Seul Rayek, qui portait son armure, pouvait nous donner une réponse. Il avait l’air soucieux pendant tout le voyage et je préférais ne pas lui poser la question.

* Il en parlera le moment venu, et il ne faut pas précipiter les choses.

Nous arrivions enfin sur l’île de Mykonos ; tous les habitants étaient présents à notre arrivée et nous portèrent en héros, les remerciant de les avoir libérer.
Le soir ils organisèrent un grand banquet en notre honneur. Cela faisait du bien de se retrouver tous ensemble et de pouvoir penser à autre chose qu’à ses derniers évènements. Nous nous regardions tous, plein de fierté et d’humilité, ayant le sentiment d’avoir bien accompli une tâche difficile.
La fête battait son plein lorsqu’un couple nous rejoint et nous pria de les rencontrer le lendemain matin.

Et pour une fois, le lendemain, nous nous réveillâmes tous à peu près en même temps, et d’un seul groupe nous rejoignions le couple qui nous attendait.
Ils nous révélèrent qu’ils avaient enterrés le corps du chevalier Doko et nous conduisirent à sa tombe.

L’instant était solennel. Nous nous sommes tous agenouillés, certains de ses proches versèrent quelques larmes mais restaient dignes. L’atmosphère contrastait avec la festivité de la veille ; ce qui était une bonne chose : malgré la joie des habitants, il ne fallait pas oublier ce qui nous avait amené ici.

C’est ainsi que nous repartions vers Athènes, en ramenant dans un cercueil de fortune le corps du Diplomate.

Les funérailles de Doko

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