Un jeune homme épuisé et las, près du rivage,
Contemple l'horizon à la fin de la journée.
Les vents marins soufflant sur son visage,
Une plage secouée par la tempête.
Une mer sans rivage attends celui qui fut banni à tord.
Il illumine le phare, la lumière du bout du monde,
Indiquant le chemin, illuminant l'espoir dans leurs coeurs,
Ceux qui rentrent de leurs voyages lointains.
Il remarque un Albatros volant dans le ciel,
Et le fait plonger dans ses pensées.
Il revient à l'époque où il n'était pas encore devenu,
L'un de ceux qui désormais étaient "Les Gardiens des Souvenirs".
La petite femme agenouillée dans le champs en cueillant,
La gloire et la loyauté des siens,
La vie lui avait tout donné.
A présent son amour n'est plus qu'un souvenir,
Un fantôme dans le brouillard.
Ses amis ? Ils se comptaient sur les doigts d'une seule main.
Il met les voiles une dernière fois,
Disant adieu au monde.
L'ancre jetée à l'eau,
Les profondeurs abyssales en dessous,
L'herbe reste sous ses pieds,
Et un sourire sous ses sourcils.
Il se retourne une dernière fois,
Regardant les petites maisons au dessus de cette plage,
Les branches des arbres et les feuilles volant au sens du vent.
Une petite larme s'écoule sur ses joues.
De son doigt usé par les nombreuses batailles,
Il l'a récupère au bout de son index,
Avant que le vent ne l'emporte avec lui.
Il regarde à présent la mer sans fin.
L'horizon pleurant,
Les larmes qu'il a laissées derrière il y a bien longtemps,
Le vent soufflant si fort,
Détachant sa Cape quand il fit le premier pas sur son bateau,
Elle, marquée du signe des Diplomates d'Athéna,
Avant de s'envoler vers le village ...