GodWarriors - Le Sanctuaire d'Athéna
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 Volo

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Antéros
Ancien Oracle d'Athéna
Ancien Oracle d'Athéna
Antéros


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MessageSujet: Volo   Volo EmptyMer 27 Mai - 21:34

(Extrait des Chroniques de Volo)



Au cours de ma longue existence, je vis bon nombre de choses curieuses, d'êtres particuliers et de phénomènes extraordinaires qui me marquèrent profondément. Mais au risque de décevoir mes lecteurs, je ne suis pas moi-même un de ces miracles et aucune déesse, ni aucune fée ne se pencha sur mon berceau pour m'attribuer quelque bénédiction (ou malédiction !) que ce fût. Je ne suis ni un prodige, ni un héros et ma vie commença dans l'opulence de la villa de mon père, le sanguinaire préfet Lévistus. Vous l'aurez compris, je suis d'origine romaine, huitième fils d'un tyran et d'une femme qui est morte en me donnant la vie. Rien ne me prédestinait donc à me rendre un jour au Parthénon même si certains signes du destin ont pu m'y conduire.
Mon enfance, sans être mouvementée, fut des plus pénibles car mon père semblait prendre un malin plaisir à monter mes frères les uns contre les autres pour déterminer lequel serait assez fort pour lui succéder à sa charge de préfet. Comme toute ma fratrie j'étudiai donc l'art du maniement du glaive, les tactiques légendaires des plus grands généraux romains ainsi que la culture physique. Très jeunes, nous fûmes reconnus dans la région comme de redoutables bretteurs et mon père nous envoyait régulièrement défendre son honneur lors de duels où nous combattions des inconnus en son nom. Les victoires se succédèrent pour moi comme pour mes frères mais aucun de nous ne parvint à sortir du lot et nous étions tous plus ou moins à égalité en terme de compétences martiales.
Las de tous ces vains combats, j'attendis ma majorité pour aller explorer le monde, loin du joug de ce préfet de père dont le caractère n'allait pas en s'améliorant. Je me fis de nombreux amis parmi les communautés barbares de la province où j'avais grandi et je découvris bien vite que ces pauvres gens croulaient sous les impôts prélevés par mon propre père.
Un jour, je croisai la route de légionnaires romains qui menaient un pauvre diable à la crucifixion. Ma surprise fut grande lorsque je reconnu en ce vagabond, l'un de mes amis barbares qui m'expliqua dans son langage qu'il avait simplement volé pour se nourrir. Horrifié, je m'interposai entre la croix et les légionnaires et les sommai de s'arrêter immédiatement. Le plus grand d'entre eux quitta le groupe, pilum en avant et menaça de m'embrocher. Avec la rapidité de l'éclair, je dégainai mon glaive et le transperçai sans que les autres aient eu le temps de voir ma lame sortir du fourreau.


-A qui le tour ? Dis-je.

Un murmure parcourut le groupe de légionnaires et les courageux soldats décidèrent de relâcher leur prisonnier. Hélas, l'un de ces chiens qui m'avait reconnu me dénonça à mon père devant lequel je fus convoqué pour me justifier. Hors de lui, Lévistus ordonna à mes sept frères de s'emparer de moi et de me jeter au cachot. Je me débattis et parvins par miracle à échapper à leur étreinte pour m'enfuir au dehors ; de là, j'enfourchai un cheval et partis au galop le plus loin possible. Lorsque la nuit tomba, je me perdis dans un bois marécageux et me guidai avec les étoiles pour retrouver mon chemin. En suivant des yeux la Croix du Sud, je parvins à franchir le marécage jusqu'à un endroit où la forêt était si dense que je ne pouvais plus apercevoir le ciel depuis le sol couvert de mousse. Je me résignais à me coucher au pied d'un arbre lorsqu'un hibou poussa son sinistre hululement non loin de moi. J'attendis un moment et m'allongeai de nouveau mais le rapace reprit son cri de plus belle comme s'il eut voulu que je ne m'endormisse pas. Je me levai, bien décidé à le faire taire mais en le voyant, je lâchai instantanément mon arc et mes flèches. L'animal était magnifique, d'un blanc pâle qui faisait ressortir ses grands yeux jaunes reflétant la sagesse. Jamais je n'avais vu d'aussi vénérable créature. Aussi, lorsqu'il s'envola doucement dans l'air du soir, je décidai de le suivre, tel un hypnotisé jusqu'à sa mystérieuse demeure. Abandonnant là mon cheval et mes affaires, je le suivis jusqu'à Athènes, simplement vêtu de mes riches habits et de mon armure de cuir. Le hibou survola la noble cité pour disparaître au dessus des collines, quant à moi, je décidai de rester en ville pour trouver une auberge et m'endormir enfin. Après plusieurs jours, le superbe volatile ne se manifesta pas et je me résignai à m'installer dans la cité comme biographe auprès des plus prestigieuses familles grecques. Mes talents d'écrivain me permirent de subsister pendant de longues années et d'obtenir la citoyenneté athénienne (fait très exceptionnel pour un métèque). Cette vie bien remplie fit que j'oubliai peu à peu le vénérable hibou qui m'avait conduit jusqu'ici pour retomber dans la monotonie d'une existence calme et prospère. Je m'étais finalement résigné à vieillir sans avoir trouvé le moindre sens à ma vie.
Pourtant, à l'aube de mes cinquante printemps, l'oiseau merveilleux vint se poser sur le toit de ma petite maison et m'hypnotisa une nouvelle fois de ses grands yeux magiques. Cette fois-ci, je le suivis jusque dans les collines où il s'envolait une seconde fois. Une clameur s'éleva dans l'air du soir et lorsque je me retournai, je vis un gigantesque incendie qui brûlait le quartier où je demeurais. Le sinistre fit de nombreux morts et je ne dus mon salut qu'à l'intervention du vieux hibou. Ce miracle m'amena à poursuivre le grand rapace sur un étrange chemin bordé de petites chapelles de pierre. Curieusement, le hibou se posa sur l'épaule d'un voyageur solitaire qui errait sur les coteaux. Quelque peu intimidé, je m'approchai du pèlerin pour l'interroger et ce dernier m'indiqua que la piste débouchait sur les portes du légendaire Parthénon que seuls les favoris d'Athéna pouvaient franchir.
J'eus alors le sentiment que j'étais redevable à la déesse et je décidai, malgré mon grand âge, à entrer à son service. Je suivis donc le mystérieux pèlerin qui me parla avec passion de sa foi et de son rôle au sein de son Eglise. Une nouvelle fois, je fus subjugué par ses paroles et je me pris à espérer qu'Athéna me donnerait une seconde vie, à son service, au sein de ses puissants et sages chevaliers...
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