Arca lor

Héros Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 12/03/2006

Arca venait d’avoir ses 7 ans, son cœur était empli de joie et de fierté, enfin il pouvait rejoindre les camps d’entraînement des soldats. Ainsi était la coutume à Sparte, tous enfants de 7 ans devait débuter son éducation militaire. C’est avec honneur qu’il pénétra dans l’enceinte de la caserne. Il fut mené devant un homme :
- Arca, étant fils d’un ange, tu subiras un entraînement spécial. Voici ton maître, Memorios.

Arca regarda l’homme. Celui-ci avait les bras croisés et le toisait du regard, il émanait de lui dureté et sérénité.
- Arca dorénavant, notre patrie sera ta mère, et notre roi sera ton père, tu dois oublier tes parents et n’espère pas les revoir. M’as-tu compris ?
Arca hocha sèchement de la tête.
- Tu m’as compris ? , [i]répéta le maître.
- Oui, maître.
- Je préfère cela…Nous n'avons pas de temps à perdre, attaque-moi, je veux savoir de quoi tu es capable.
Arca fut interloqué par l’injonction de son maître mais devant son regard réprobateur, il s’exécuta. Memorios para et esquiva facilement ses attaques. Après un moment, il attaqua son élève. Arca fut surpris et tenta d’esquiver mais en vain, il se retrouva dans la poussière. Il se releva aussitôt malgré la douleur, et se prépara à un nouvel assaut.
- Tu as l’air rapide mais tu es trop faible, tu n’as pas de force, Memorios eu une moue de dégoût, Par contre, j’apprécie ta volonté, peu de mes anciens élèves se sont relevés aussi vite, et encore moins nombreux sont ceux qui se sont préparé à riposter.
Suis-moi, il est tant de commencer ton initiation.
Arca suivi son maître en boitillant.

Durant ses 6 premières années d’entraînement, il s’exerça sans relâche à la course, au saut et à la lutte afin d’améliorer ses capacités physiques toujours sous l’œil scrutateur de son maître. Celui-ci resta toujours froid et distant, augmentant la solitude d’Arca, qui ne vivait plus que pour s’entraîner. Ses seuls moments de repos étaient occupés par l’entraînement à des chants militaires enfin d’apprendre la discipline ou des cours lui apprenant la gloire des dieux.
Or durant sa 6ème année d’éducation militaire, Arca, attendant comme à l’habitude dans l’arène, vit arriver son maître suivi de trois autres élèves de son âge qui suivaient eux les cours normaux.
- Arca, il est temps que tu apprennes ce qui te différencie de la plupart des autres élèves. Tu vas combattre contre ses trois apprentis…en même temps.
Arca fut surpris de ce nouveau défi, mais il avait confiance en son maître, il se mit en position de combat.
- D’accord maître, je ferai selon votre volonté comme je l’ai toujours fait.
Memorios s’écarta et alla s’installer sur un coté de l’arène. Les trois élèves commencèrent à se déplacer afin de mieux l’encercler. Arca les laissa faire. L’un d'eux lança son attaque, Arca l’esquiva, puis les deux autres s’élancèrent. Il réussit à éviter le deuxième mais reçu un coup de la part du dernier. A la grande surprise de celui-ci, Arca fut à peine ébranler par l’attaque. L’un d’entre eux relança une attaque, mais cette fois-ci Arca n’esquiva pas uniquement mais riposta. Par deux coups bien placés, l’assaillant mordit la poussière et ne se releva pas. Devant l’échec de leur compagnon, les deux autres hésitèrent et reculèrent. Arca se retourna afin de regarder son maître. C’est à ce moment là que les deux compères l’attaquèrent. Arca se décala et pris le bras d’un des assaillants, le tira et porta un coup de coude dans le visage. L’attaquant s’écroula à terre, les mains sur le nez couvertes de sang. Le dernier réussit à le frapper mais regretta aussitôt son geste. Il se retrouva projeter à terre par un uppercut. Arca vérifia si un adversaire était encore en état de combattre. Voyant que non, il se retourna et se dirigea vers son maître. Il se plaça à coté de lui et attendit sa leçon.
- J’ai une question à te poser, pourquoi n’attaques-tu jamais en premier ?
- Je préfère étudier mon ennemi, avant d’agir.
- Hum.. Tu ferais mieux d’attaquer en premier, quand ils sont plus nombreux.. Normalement, tu n’aurais pas du recevoir un seul coup, dit-il d’un ton sec. Arca regarda son maître, son visage trahissait du mépris.
- Malgré cela, il est temps que tu apprennes la chose qui te différencie de ceux que tu viens de combattre. Cette une chose que tu utilise inconsciemment mais il va falloir que tu la développes et que tu apprennes à maîtriser.
Son maître se leva, et se dirigea vers la sortie de l’arène, Arca le suivit.
- Tout ange ou autre guerrier des dieux, possède en eux une force connue sous le nom de cosmos. Nous savons pas réellement comment la définir, mais l’important n’est pas ce qu’elle est, mais ce qu’elle nous permet. Grâce à cette force intérieure, nous possédons une force et une rapidité et une récupération grandement supérieur aux autres humains.
Memorios et Arca arrivèrent à devant un bâtiment inconnu par Arca, son maître y entra puis lui-même. Memorios amena Arca dans une salle ou se trouvait une statue. La statue était très abîmée, la tête de la statue avait disparu, et plusieurs cratères, plus ou moins profond, étaient présent sur sa surface. Il avait du mal à savoir ce qu’elle représentait mais selon lui c’était une femme, et s’avait dut être un ouvrage magnifique.
- Arca, vois-tu, chaque marques présentes sur la statue a été faites par mes anciens apprentis, à l’aide de leur cosmos, et tu vas faire de même, Arca regarda son maître avec stupeur, tu vas te concentrer sur ton cosmos, puis tu frappera.
Arca était encore surpris de la déclaration de son maître, mais devant son regard, il se concentra. Pendant les premières minutes il ne ressentit rien, puis il commença à sentir enfler quelque chose en son sein, puis frappa. Son poing rencontra la statue, et un éclair traversa son bras puis la douleur explosa. Arca retient de justesse un cri, et pris dans son autre main son poing ensanglanté.
- Je m’en doutais, tu as été trop impatient, dès que tu as senti ton cosmos tu as frappé, sans lui laisser le temps de se développer. Recommence.
Arca fut interdit par l’ordre de son maître, mais il savait qu’il resterait inflexible, il recommença donc malgré la douleur. Suite à la troisième tentative qui fut couronné d’un échec son maître lâcha un soupir et repris la parole :
- Concentre ton cosmos dans ton poing, pas dans tout ton corps, cela te sert à rien.
Arca recommença encore une fois, mais en suivant le conseil de son maître. Il ressentit son cosmos grandir puis le redirigea dans son poing. La douleur qui avait augmenté au fils des essais disparu. Il frappa et cette fois se fut la pierre qui se brisa au lieu des ses os. Lorsque la poussière se dissipa, il vu que son bras était enfoncé jusqu'à la hauteur de son coude dans la pierre. Il regarda son maître, et pour la première fois il crut le voir satisfait.
- Bien, c’est pas trop tôt. Suis-moi, on a pas encore fini l’entraînement d’aujourd’hui.

Durant 5 ans, il appris à se servir de son cosmos et continua toujours avec autant de volonté son éducation militaire. Sa dernière épreuve initiatique approchait, il le savait. Il s’entraîna donc plus ardemment. Le jour de ses 18 ans, Memorios l’amena devant les montagnes environnantes.
- Arca, aujourd’hui est le début de ta dernière épreuve, tu devras vivre seul dans la nature durant 1 an. Tu ne dois en aucun cas recevoir de l’aide de quelqu’un d’autre. J’espère que tu y arriveras. Dans ce cas présente-toi dans 1 an jour pour jour à la caserne.
Memorios lui tendit un couteau, Arca le prit. Son maître se retourna sans un mot et retourna à Sparte. Il conservait encore une fois sa froideur et sa distance envers son élève. Arca regarda son maître disparaître à l’horizon puis partit lui aussi dans les montagnes.

Arca resta au départ à quelle que lieu de l’endroit au son maître l’avait laissé. Il mangeait rarement à sa fin mais assez pour survivre. Au départ il profita de ce repos, mais l’ennui remplaçant le bonheur de ce repos, il recommença son entraînement, seul. Petit à petit, sa curiosité depuis longtemps contenu refaisait surface. Il se demandait que pouvais-t-il bien avoir autour de Sparte. C’est ainsi qu’après un mois, il partit en exploration du monde environnant.
Quatre mois plus tard, selon sa peau de lapin sur laquelle il faisait une marque par jour, il découvrit un nouveau paysage. Celui-ci était radicalement opposé à sa région natale. Alors que Sparte se situait dans une région aride, ici c’était verdoyant. Ici contrairement à Sparte, il se sentit réellement bien. Alors qu’il était charmé par le paysage, il entendit un cri. Il accoura vers l’origine du cri. Lorsqu’il arriva, il vit une femme attaquée par un ours. Sans attendre, il engagea le combat contre l’ours seulement armé de son couteau. Il sortit vainqueur du combat mais gravement blessé. Une fois le combat fini, il se retourna et regarda la femme. Voyant qu’elle était saine et sauve, il commença à amorcer sa retraite vers les bois, mais sa démarche était mal assurée. La femme se mit à courir afin de le rattraper, en lui criant de s’arrêter. Il finit par coopérer et s’assis sur une souche. La femme approcha et il put mieux l’observer. Elle n’était pas aussi jeune qu’il l’avait cru au départ, son visage avait perdu la grâce de la jeunesse.

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- Merci de m’avoir sauver, chevalier…c’est à moi de t’aider maintenant.
Arca se releva.
- Je n’ai pas besoin d’aide, et je ne dois pas en recevoir.
La femme fut surprise par sa réplique mais elle insista
- pourquoi cela ?…ah j’y suis, tu n’es pas un chevalier, mais un futur ange…Soit je t’aiderai pas mais tu as besoin de soin, et je vais te les fournir en récompense de ton acte.
- Je dois recevoir aucune aide..
- Ce n’est pas une aide, c’est une récompense alors suis-moi.
Arca hésita, mais ayant du mal à se tenir debout, il finit par accepter et la suivit avec peine à travers les bois jusqu'à sa demeure. Une fois arrivé, la femme lui présenta un siège où il s’effondra. Lorsqu’il s’éveilla, il était allongé sur un lit, ses blessures pansées. Il se leva, et se dirigea dehors, il tomba nez à nez avec elle.
- Tiens, tu t’es réveillé.. tu ferais mieux de rester coucher. Tu n’es pas encore guéri.
- Je vous remercie mais je dois partir maintenant
- Si tu comptes mourir pourquoi pas..
Arca lui jeta un regard noir
- j’ai déjà subi des blessures identiques, c’est pas ça qui va me tuer, dans une semaine je serai complètement guéri.
- J’ai pas dis le contraire, mais te voyant t ‘écrouler aussi facilement après le combat, même pour un ange, Arca ne releva pas à la tique, je me suis rendu là où gisait le corps de l’ours et j’ai observé ses griffes. Il semblerait que les « choses » contenu entre ses griffes t’ont infecté. Si on te soigne pas correctement tu finiras par mourir même si tu es un ange…apprenti…Il l’a regarda plus sérieusement pour déceler si elle mentait, elle continua, J’ai déjà réussi à contrecarré l’infection mais tu n’est pas guéri, alors tu restes.. de gré ou de force.
- Tu ne pourras pas me retenir…
- M’étonnerai que tu m’es sauvée pour me tuer ensuite…en tout cas viens, je te fais à manger.
Arca fut surpris par l’assurance que dégageait cette femme. Même si sa quête devait le forcer à être seul, il l’accompagna sans un mot. Il se força à manger lentement mais il finit par engloutir le repas. Le repas était un délice en comparaison à tous ses derniers, et même par rapport à ceux qu’on lui servait à la caserne.
- Bah dis donc.. on dirait que tu avais jamais mangé auparavant..
Arca ne peut s’empêcher de penser que c’était à moitié vrai.
- Vu que tu as l’air de suivre mes conseils autant que tu saches mon nom, Je suis Chrysopélée.
Arca fit un signe de la tête envers la femme en guis d’acquiescement mais devant son regard interrogateur il finit par dire :
- Je suis.. Arca Lor, mais la plupart des gens m’appelle Arca.
- Dis-moi Arca, pourquoi as-tu choisi de devenir un ange ?
- A ce que je sache cela ne te concerne pas. J’ai aussi une question, où je suis ?
- Dans ma demeure, enfin à mon avis c’est pas ce que tu voulais savoir. Tu es près d’Athènes, ville de notre bien-aimée déesse Athéna.
- ..Athènes.. J’ai donc parcouru autant de chemin..
Chaque jours suivants Chrysopélée lui redemanda pourquoi il avait choisi de représenter Zeus mais à chaque fois Arca se défilait. Un soir elle décida de s’y prendre autrement :
- Arca, que sais-tu de Zeus ?
- Zeus est le dieu tout puissant, c’est le roi des dieux, nous lui devons respect et loyauté. Il règne du main de fer, et est impartial.
- Bien je vois.. Tu dois aussi savoir que pour conserver son pouvoir il n’hésite pas à provoquer des guerres entre les autres dieux.[color=violet]
Arca baissa la tête en seul signe.
[color=violet]- Que sais-tu des autres dieux ?
- Lesquels ? tu veux que je te donne mon opinion sur tous les dieux qui existent ? Je crois pas. Je sens que tu veux me piéger, mais je ne vois pas comment, c’est pourquoi je vais te répondre. Poséidon, le dieu de la mer, est un dieu jaloux et belliqueux, il estime ne pas avoir eu assez de territoire, c’est pourquoi il tente par tous les moyens d’agrandir son royaume. Hadès, le dieu des enfers, est, pour moi, un dieu mystérieux.
- Et Athéna ?
- C’est donc ça.. Mais je vais quand même te répondre… Athéna, la déesse de la sagesse, diffère des autres dieux, elle ne cherche pas la guerre, elle cherche à protéger les gens, qu’il soit oui ou non pour elle…
- C’est assez bien résumer, coupa-t-elle, d’après toi lequel est plus digne d’être louer ?
Arca ne répondit pas dans l’instant, puis dit :
- Chercherais-tu à mettre en doute ma foi ?
- En aucun cas, plutôt ton allégeance, il semblerait que tu n’aimes pas te battre, dis-moi si je me trompe, alors trouves-tu normal de défendre un dieu qui aime la guerre ?
- Zeus n’aime pas la guerre…enfin je crois.
- Bien je te laisse méditer, moi je vais me coucher.
Arca, en proie au doute, décida de partir le soir même, avant que Chrysopélée réussisse à le faire changer d’avis, si ce n’était pas déjà fait. Il alla récupérer sa peau de lapin qui lui servait de calendrier, 5 mois et demi avait passé depuis le début de son épreuve. Il était grand temps pour lui de partir. Il jeta un dernier sur la demeure puis parti le cœur lourd.

Lorsque Arca arriva près de Sparte il lui restait plus que deux mois. Mais le doute instauré dans son esprit par Chrysopélée n’avait pas disparu, il s’était même accentué avec le temps et surtout par la redécouverte des terres inhospitalières de Sparte. Il décida de reprendre plus intensément son entraînement qu’il avait négligé depuis sa rencontre avec Chrysopélée. Le dernier jour de son épreuve, Arca se présenta comme convenu devant la caserne. Personne l’attendait. Il y entra et trouva son maître Memorios, en train d’entraîner un nouvel apprenti. Son maître le vit et approcha de lui :
- Ainsi, tu as survécu, impressionnant…Bien voyons voir si tu as gagné en force.
Sur ces mots son maître l’attaqua. Arca ne fut pas surpris par l’attaque. Il la para mais fut tout de même projeté en arrière sous la violence de l’attaque. Il esquiva la suivante et se placa derrière son maître tout en le frappant. Celui-ci encaissa le coup sans être ébranler. Il se retourna en frappant là ou se situait Arca, mais il avait déjà bougé. Il vit son maître se concentrer , il décida de faire de même. Une aura rougeâtre entoura Memorios, il ne vit pas distinctement la sienne mais il aurait dis oscillant jaunâtre et blanchâtre. Puis la lutte repris. Le combat ressembla à un combat entre un lion et une abeille, Arca harcelait son maître tout en esquivant les coups alors que celui-ci encaissait les coups sans broncher avec des frappes puissantes. Le combat rappela à Arca celui contre l’ours lorsqu’il sauva Chrysopélée. Juste à ce moment là il ressentit quelque chose d’étrange en son sein, comme si quelque chose avait explosé. Ceci le déconcentra et il se retrouva dans les griffes de son maître. Le combat était perdu, Memorios le criblait de coup et il ne pouvait plus s’en éclipsé. Il fint par mordre la poussière
- Tu t’es légèrement amélioré mais pas assez, dans deux mois tu seras présenter au conseil pour devenir un ange, tu as intérêt à t’entraîner pour ce jour, son maître se retourna et parti. Arca tenta de ressentir ce qu’il lui avait fait perdre mais en vain.
Durant le premier mois Arca s’entraîna pour son passage devant les anciens, mais le doute de son allégeance devint plus fort. Son mode de vie à Sparte, l’attitude de son maître, lui déplaisait. Toutes les paroles de Chrysopélée sur la vie à Athènes lui revint. Il se rendit compte, ou accepta enfin que ce n’est pas Zeus qu’il lui correspond le mieux, ce n’est pas Zeus qu’il doit servir mais Athéna. Athéna , la déesse garante de la paix, devait être sa seule déesse. Ainsi, le soir venu, il sortit de la caserne et partit le cœur léger vers Athènes.

Avant d’aller à Athènes, Arca décida de passer voir Chrysopélée. Lorsqu’il arriva à sa demeure, il ne la vit pas mais à la place il vit une tombe. Son cœur fut empli de peine. Il décida de prier devant sa tombe pour que son âme rejoigne l’élysée. Il lui devait bien cet acte. Elle lui avait permis d’ouvrir les yeux sur lui et sur ce qu’il devait faire. Sa prière finie, il repris la route vers Athènes. Le lendemain, il se trouva enfin devant le sanctuaire d’Athéna.

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