Le retour des villageois se passa sans encombre. Depuis qu'ils étaient partis du parthénon, peu de discours s'étaient entendus, mis à part cette chanson que le barde chantait, en tentant de trouver les meilleurs accords.
La carriole s'arrêta devant l'entrée. Les chevaliers se battaient pour défendre les lieux. C'était la dernière fois pour eux. Ils n'en savaient encore rien.
Le convoi pu traverser les lignes de défenses dans un silence respectueux envers leurs alliés. Le chef descendit avant que le reste de ses sujets ne rentrent au village. Il tenait fermement ce morceau de papier si important...
Il chercha le chef des chevaliers sur ces lieux, Guilgamesh. Il le trouva devant sa tente. Il alla lui porter le message.
Le chef du Litochoro salua le chef adjoint des chevaliers d'un geste de la tête, en clignant des yeux. Guilgamesh lui répondit de même. Le chef des habitants du Litochoro ne savait quoi dire. Il était fier d'avoir des hommes puissants. Mais il avait honte, malgré tout, devant ceux qui avaient défendu ce lieux depuis si longtemps.
Il ne trouva rien à faire d'autre que de tendre le message que l'adjoint Enkidou lui avait confié.
Guilgamesh le prit en fronçant les sourcils, un peu indécis sur la raison de ce silence.
Il déroula l'ordre. Il était signé des trois oracles.
Quand il lu le message, son visage se décomposa peu à peu. Ses doigts tremblaient. Le chef du Litochoro se tenait devant lui. La voix serrée, Guilgamesh lui dit simplement :
- Merci...
Et il retourna dans sa tente pour que personne ne le vois pleurer...
Le chef du Litochoro retourna dans son village. Il avait une fête à préparer.
Guilgamesh resta un bon moment dans sa tente. Il en sorti pour convier les chevaliers qui ne combattaient pas, à une fête au cabaret du Litochoro, où il se rendit le soir même.