Muichkine se prosterna très respectueusement. Guilgamesh prit conscience qu'il avait été un peu rude avec lui.
- Ah oui... MUUichkine, pardon. Mais relèves-toi donc.
Lui dit-il avant de penser :
* Il a de très bonnes manières. Très respectueux et aimable comme tout. Il ne faudrait pas que je le maltraite comme mes hommes, à Ourouk...
Se ravisant et l'aidant à se relever, le petit roi d'une dizaine d'année lui donna ses ordres.
- Hé bien, écoute. Tu vas pouvoir te rendre avec la ronde. Il me manquait des hommes. Tu trouveras certainement Enkidou.
Il semblerait qu'il y aie eu une certaine agitation. Si un intrus est entré, il faudra le faire sortir par tous les moyens.
Les villageois vivent pacifiquement. Nous devons les protéger.
Son ton était devenu plus aimable, mais convainquant.
Il lui désigna un escalier vers la gauche de l'entrée au Litochoro et précisa :
- Tu vas m'accompagner et je te dirais quoi faire.
L'ordre donné, il lui sourit avant de lui dire :
- Je te remercie pour ton aide. Et ne fais pas attention à mes manières. C'est le roi d'Ourouk que je suis qui parlait. Maintenant, c'est l'apprenti, mais chef du Litochoro qui va te dire ceci : reste en vie, c'est tout ce que je te demande... Je suis certain que tu sauras montrer ta valeur. Si tu as besoin d'aide, surtout, n'hésite pas. Mais j'aimerais que Volo soit avec toi pour ton premier combat. Tu vas donc m'accompagner pour que je vois ce qui s'est passé pendant mon absence. Mon ami, Enkidou, ira retrouver ton maître pour lui demander d'être à tes côtés.
Ils l'amena donc avec lui, vers les défenses du Litochoro. Il passa son bras autour de la taille de Muichkine dans son dos, pour le conduire. C'était en signe de liens fraternels entre apprentis chevaliers.