Ninsouna et Guilgamesh arrivèrent devant la statue de la déesse Athéna.
Les gardes qui l'avaient escortée à l'allée attendaient.
Ninsouna prit Guilgamesh dans ses bras. Ils se serrèrent ainsi tendrement. Ensuite, elle prit son fils par les épaules et lui adressa ses dernières recommandations, avant de partir.
- Mon fils. J'ai entendu ce que tu disais. N'oublie pas que aimer est une chose admirable. Cela prouve que tu as des sentiments. Ne refuse jamais ces sentiments. Si elle ne veux pas de toi ou si votre amour est impossible. Rien ne t'empêche de l'aimer. Mais tu dois être fort.
La force ne se mesure pas toujours dans les muscles. Ton esprit doit aussi se renforcer. Garde ce sentiment, mais apprend à le contrôler.
Tu as vécu une vie facile, jusque là. Je t'ai toujours donné tout ce que tu voulais. Ensuite, tu es devenu roi. Mais garde en tête que la vie n'est pas aussi simple.
N'oublie pas non plus que c'est une chance pour toi d'être ici. Ne la gâche pas !
Je suis toujours fière de toi, mon fils...
Guilgamesh regarda sa mère et lui dit :
- Maman. Tu parles comme un oracle.
Mais la vérité, c'est que je m'ennuie, ici. J'ai l'impression de ne pas être utile. Et puis... Ourouk me manque.
Sa mère sourit.
- Mon petit... Va voir les oracles. Ils sont souvent de bons conseils. Et puis, ils ne te laisserons pas tomber.
Allez. Je dois y partir.
...
Je t'aime, mon fils.
Guilgamesh se jeta dans ses bras. Sa voix était étouffée par les habits de sa mère et ses larmes se perdaient dans les vêtements.
- je t'aime aussi maman.
Il s'essuya les yeux pour la voir partir. Quand pourrait-il la revoir ?
Mais alors qu'il allait se tourner, un jeune garçon de son âge apparu. C'était Excalibur qui venait d'arriver. Il paraissait perdu.
* Tiens, je ne le connais pas, lui. Il a l'air nouveau...
Après cette pensée, il lui dit tout haut :
- Qui es-tu donc, toi, et que viens-tu faire ici ?