Quête " La mort de Doko " Voyage vers Mykonos.

Shiryu avait demandé à Alexa son état, si elle était prête, sa réponse fut affirmative, alant mieux les derniers allaient enfin descendre du navire afin de rejoindre Liktos qui était parti le premier.

Aldeta allait lui aussi s'en aller et en passant devant Shiryu, il lui mit une grosse tape sur l'épaule et lui dit:

- Toujours aussi serviable mon ami, si je n'étais pas aussi pressé de mettre pied à terre je me serais bien occupé de la jolie demoiselle. J'ai entendu dire que tu n'aimais pas mes méthodes de négociations? Quel mal y a t il à faire les gros yeux à ce brave capitaine? Au moins comme ça on est déja arrivé à Mykonos.

Shiryu lui répondit:

- la prochaine fois laisse moi prendre en charge l'organisation, on a pas les mêmes méthodes c'est certain dit il en souriant, il poursuivit par: pour toi les gros yeux c'est le prendre par le col et le lever sans qu'il puisse toucher terre !!!! on a pas la même vision.Mais il faut de tout pour faire un monde.En fait c'est pas que je les apprécies pas, mais plutôt que la personne concerné n'avait pas besoin d'une méthode physique.

Il reprit son souffle et son visage se teint de rouge, pour qu'Alexa n'entende pas, il baissa sa voix et dit sur un ton ironique:

- La jolie demoiselle comme tu dis ne faisait pas parti des tâches du bateau !!!! ensuite il lui fit un gros sourire.

Ils quittèrent enfin tous le bateau pour ensuite traversé la plage.

Hors des enceintes/Quête La mort de Doko "L' île de Mykonos"

Mon humour avait plu à Aldeta mais il était déjà l’heure de partir !
Shiryu et Liktos nous convièrent à monter à bord, puis ce fut au tour du capitaine d’annoncer le départ.
C’était la première fois que je prenais le bateau. Le vent caressait mon visage, j’étais aux anges. Néanmoins cela ne semblait pas être le cas de tout le monde ! Alexa semblait bien mal en point et vomit pare dessus bord. Plusieurs chevaliers vinrent s’enquérir de son état. Elle semblait être très appréciée au sein de notre petit groupe. Cela était normal étant la seule femme à nos côtés.

Au bout de quelques heures de navigation le capitaine annonça que nus étions arrivés à l’île de Mykonos :

- Mykonos en vue , on se prépare à débarquer nos passagers !! La barre à tribord !!!

Mon petit plaisir à naviguer allait prendre fin. Nous allions devoir enquêter et passer sûrement des heures difficiles. Je décidai de flâner un petit peu sur le pont alors que certains, notamment Liktos, s’étaient précipités vers le village où nous devions nous rendre. Je remarquai aussi Le chevalier du Lionnet qui trébucha en descendant du navire et qui voulait garder en même temps une certaine prestance. Cela me fit rire comme beaucoup de monde d’ailleurs.

J’étais l’un des derniers encore à bord mais il fallait partir. Nous avions une mission à accomplir et nous devions la faire au plus vite.

* Je reviendrai de cette mission et reprendrai un bateau. Ces petits plaisirs de la vie font que nous nous accrochons à celle-ci et que nous devons la protéger. Sans eux, elle ne vaudrait pas le coup d’être vécue.

Je rejoignis mes derniers « frères d’armes » sur la plage et les conviai à nous rendre au plus vite au village.

- Je pense que nous devons y aller maintenant ! Plusieurs d’entre nous sont déjà sur place et sont peut-être en danger. N’oublions pas qu’un grand chevaler est décédé, cela ne me dit rien de bon !

Je partais donc rejoindre les autres.

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Shiryu mit fin à la conversation en disant :

Bon Gemini, on va descendre du bateau et suivre Liktos qui est déjà loin devant.

Le véritable commencement de la quête approchait. Il était temps de débarquer. Certains étaient déjà sur la terre ferme sans doute gagnés par l’excitation de fouler une terre nouvelle.

Du coin de l’œil, Saga vit que Shiyu se préoccupait beaucoup de l’état d’Alexa. Son dévouement était habituel, mais cette fois ci, Saga se demanda si le chevalier n’éprouvait pas de l’intérêt personnel pour cette femme.

*Après tout, un peu de légèreté est la bienvenue en ce moment. Après la terrible nouvelle apprise…*

A son tour, Saga débarqua sur la terre ferme. Le sable de la plage avait quelque chose de pur. Néanmoins, Saga n’avait jamais apprécié le sable. Il le trouvais irritant et il s’insinuait partout. De plus, cela lui rappelait les jours heureux de son enfance, appartenant presque à une autre vie.

* Bon ce n’est pas le moment de rêvasser *

Il était le dernier des 10 guerriers…

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Les dix protecteurs d’Athéna étaient finalement parvenus à un accord. Leur périple passera donc par le cap Sounion d’où ils essaieront d’embarquer sur un navire marchant pour atteindre au plus vite l’ile de Mykonos et enfin lever le mystère qui plane sur la mort du chevalier Doko.

Thésée faisait parti de l’avant-garde du petit groupe, il essayait de maintenir tant bien que mal un rythme soutenu car il craignait fortement les lieux et les protecteurs des lieux qu’ils allaient traverser.

Cela faisait maintenant quelques heures que le groupe avait quitté le sanctuaire et au vus de la végétation qui les entourait, il était maintenant sur les terres de Poséidon. Il n’y avait plus d’arbre pour se cacher, la végétation était plutôt aride, il s’agissait d’une sorte de garigue. Thésée ne cessait de regarder autour de lui, il se rendit vite compte qu’il n’était pas le seul sur ses gardes, il sentait une profonde concentration dans les yeux du chevalier du lionnet ainsi que dans ceux du chevalier Crow. Pendant que certains faisait connaissance, certains semblaient encore ruminer dans leur tête le tragique destin de Doko et d’autres s’occupaient de surveiller les alentours.

Tout d’un coup Thésée ressentit une présence derrière les collines :

* Nous sommes donc suivit, si je me fis à l’intensité de leurs cosmos, il ne s’agit tout au plus de quelques gardes Marinas. Compte tenu de notre nombre et de notre puissance, il ne risque pas de lancer une attaque, tout au plus il nous escorterons pour être sur que nous n’envisageons pas de profaner les terres de Poséidon. *

Au sein du groupe plusieurs cosmos s’étaient légèrement réveillés, signe que Thésée n’était pas le seul sur ses gardes. Il s’agissait aussi d’un signe fort en direction des espions …


Le petit groupe arriva finalement sans encombre dans un petit port du Cap Sounion. Ce port semblait plein de vie, de nombreux navires étaient à quai, certain préparait leur départ, d’autre vidait leurs cargaisons prêtes à être mise en vente dans les petites boutiques du port.

* Finalement Aldeta a bien fait d’insister pour que l’on passe par la Cap Sounion, nous avons gagné beaucoup de temps, mes craintes n’étaient donc pas totalement bonnes. *

Aldeta prit les devant et alla négocier le voyage pour ses compagnons. De son coté Thésée se mit à l’écart du groupe et réfléchi au mauvaise pensées qu’il venait d’avoir quelques heures plutôt.

* Pourquoi ai-je pu penser que nous ne sommes que des jouets pour notre déesse ? Comment se fait il que le doute ai pu emplir mon esprit alors que je viens de recevoir un cadeau bénit de ma déesse, l’armure de bronze du Loup ? Suis-je encore digne de porter le grade de chevalier d’Athéna ? *

Thésée reprit ses esprits lorsqu’Aldeta dit à ses compagnons qu’il venait de négocier avec le capitaine du navire et que nous pouvions embarquer. Tout le monde semblait assez hilare à la vue de la méthode de négociation du diplomate. Thésée n’avait rien suivit de cette négociation, mais en voyant Shiryu discuter avec le capitaine, il se rendit vite compte que comme à son habitude ce dernier était parti aplanir les angles et que la négociation d’Aldeta n’avait pas du être des plus courtoise. Rien qu’à imaginer la scène Thésée avait un petit rictus.

Puis Shiryu revint face à ses compagnons et dit :
- Le capitaine Misopolakis a accepté comme c'était prévu sauf que l'ont devra l'aider pendant le trajet, enfin pour ceux qui ne seront pas affectés par la houle. Allons-y, le capitaine ne devrait plus tarder à lever l'ancre.

Les Athéniens montèrent les un après les autres sur le navire. A peine Thésée pausa un pied sur le navire qu’il se sentit mal. Il ne s’agissait pas encore du mal de mer mais tout simplement de l’appréhension. Le seul lieu où Thésée se sentait à son aise, c’était sur la terre, la bonne terre. A choisir, il préférait presque être dans les airs, expédié par un ennemi, car au moins là, il était sur de se rapprocher rapidement de la terre même si ça risquait de faire mal …

Thésée s’installa à l’avant du navire est fixa les terres à l’horizon, on lui avait déjà expliqué que c’était le meilleur moyen d’éviter le mal de mer. Tout d’un coup le capitaine s’écria :

« MOUSAILLONS, LEVER L'ANCRE, LARGUEZ LES AMARDS!!! »

Rien qu’à l’écoute de ses paroles, l’estomac de Thésée se plia en deux. Thésée savait maintenant que cette partie du périple allait être un calvaire pour lui …

Après quelques minutes, malgré un temps plutôt clément et une mer très peu mouvementée, Thésée était déjà plier au dessus des rambardes du navire en train de rejeter tout ce que son corps contenait …

Dans ce moment plutôt gênant, Thésée ne pouvait s’empêcher de penser à ce que les autres pouvaient penser de lui :

* Tu parles toi d’un chevalier d’Athéna !!! J’ai l’air fin avec belle nouvelle armure de Bronze penché comme ça. Qu’est ce que les autres doivent penser de moi ? Vive Thésée, chevalier de bronze du loup, malade comme un chien sur une mer calme… Si ce navire n’était pas le moyen le plus rapide, ça ferais longtemps que je me serais jeté à l’eau pour y aller à la nage.*


Le voyage fut long et ce fut un dur calvaire pour Thésée, mais quelle fut ça joie quand il entendit le capitaine s’écrier :
« Mykonos en vue, on se prépare à débarquer nos passagers !! La barre à tribord !!! »

Thésée se sentit rapidement plus serin et dés qu’il pausa les deux pieds à terre, tout était redevenu normal.

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