...ou la volonté de devenir chevalier.
Assis sous cet arbre immense, dont l’écorce est aussi sèche que la terre qui l’entoure et dont les branches dénudées l’exposent aux morsures du soleil, Fëanor se remémore les conversations passées avec son père :
Père : « Fëanor, je n’ai jamais connu ton grand-père, ma mère m’en a toujours parlé tel un homme fort et courageux. Sa loyauté envers la déesse au bouclier était sans limite. Il a donné sa vie pour elle et l’humanité. J’ai toujours suivi son exemple. »
Fëanor : « Mais qu’est-il devenu ? »
Père : « Je ne sais pas. Des rumeurs couraient selon lesquelles il était sur l’île où il avait suivit sa formation. Je suis parti à sa recherche sur cette île proche de la vallée de l’indus... L’indus, tu es né sous cette constellation, elle est ta protectrice… »
Les souvenirs se mêlent. Le soleil est maintenant à son zénith, il brûle sa peau. Cela fait maintenant trois jours qu’il patiente dans cette même position. Tenir, il faut leur montrer qu’il a cette force en lui, la même qu’il a hérité de ses ancêtres. Les souvenirs affluent… Il se rappelle du jour où rentrant de l’école, il trouve sa maison sans dessus dessous, son père gisant au sol. Il accourt vers lui :
Fëanor : « Père, que s’est-il passé ? »
Père : « Mon fils, écoute attentivement. Tu as en toi une énergie que tu ne soupsonne pas. Apprends à la découvrir et à la maitriser. Mon assassin ignore encore ton existence, fuit le plus vite possible. Tu cours, la terre court un grave danger. F..fuit.”
Fëanor : “Pére, réponds moi, pppppppèèèèèèèèrrrrreeeeeee. »
Il se rappelle de tout, l’enterrement, son départ, et son arrivée il y a trois jours dans l’île. Le grand maître ne voulait pas de lui. Il lui avait dit qu’il était trop faible et lui avait tourné le dos. Il alors criait de toutes ses forces, avec toute la rage qu’il avait en lui. Il lui ordonna alors, sans même le regarder, de s’asseoir et de s’adosser au vieil arbre qu’il n’avait pas remarqué. Il reviendrait le chercher s’il le jugeait digne.
Cela fait maintenant trois jours et deux nuits, qu’il est dans cette même position sans boire ni manger, subissant les morsures du soleil le jour et le froid et la pluie durant la nuit. Les forces lui manquent, il commence à divaguer. Que vient faire cette femme ici ? Quel étrange sceptre et ce bouclier, si beau ! Elle est belle ! Il sent une grande douceur qui émane d’elle. Son énergie lui revient doucement. Au mon dieu, elle a disparu. Fëanor s’endort alors...
Une voix le réveille de sa torpeur :
Voix : « Réveille toi Fëanor. »C’était le vieux maître.
Vieux maître : « réveille-toi. Tu as passé l’épreuve des Trois jours et des trois nuits. Tu as su montrer ta détermination sous des conditions qu’aucun être humain normalement constitué n’aurait pu supporter. Tu devras t’entraîner durement pour peut-être acquérir l’armure de l’indus. Cette armure est ici depuis des millénaires. Elle est liée à l’histoire de notre peuple qui vit dans l’île depuis des millénaires. Nous descendons des grecs anciens et vénérons la déesse Athéna. As-tu des questions, mon enfant ? »
Fëanor : « Maître, durant ma veille, j’ai vu une femme portant un sceptre et un bouclier. Une grande douceur émanait d’elle, grâce à sa présence j’ai ressenti mes forces revenir pendant un court moment. Qui est-elle ? »
Le vieux maître sourit, et dit :
Vieux maître : « Il semble que tu sois protégé par Athéna mon enfant. Maintenant lève-toi, ton long entraînement commence dés aujourd’hui. »
Fëanor suivit le vieux maître, déterminé à obtenir l’armure de l’indus, et de résoudre le mystère entourant la mort de son père.
Pour la gloire d’Athéna et venger son père il est déterminé à devenir le plus puissant des chevaliers.
En espérant que ce début vous a intéressé.
