Un bras de fer Sibérien : de retour de l'île de Pharos.

Soldat Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2009

- Le porte parole ?... Purifier le bras ?... 6 heures ?! Le capitaine semblait abasourdi. Mais c'est si nous restons ici que le bateau sera en bien pire mauvais état qu'il ne l'est déjà ! Si mes calculs sont bons, et ils sont bons, cette île est une calamité pour les marins. Les bateaux qui sont venus dans le coin ne sont jamais revenus. Les rares survivants avait la tête vidée. Je veux dire vraiment vidée... Ils n'avaient plus de mémoire et se sont retrouvé comme des bébés. Ceux qui réussissaient à raconter, débitait une histoire sans arrêt, comme un cauchemar. Il regarde les plantations de l'île mystérieuse. Les plantes ici vont vouloir bientôt détruire le bateau ! Regardes-les bouger...

Peut-être était-ce encore une superstition du vieux marin, mais à bien regarder les arbres et la foret, on pouvait penser en effet que la nature se réveiller. Le capitaine Elmorn dit alors :
- Nous avons donc 6 heures pour filer d'ici. Pas une seconde à perdre ! Au boulot tout le monde !

Les hommes écoutèrent leur capitaine et accélérèrent la cadence. En une demi-journée, ils avaient fait le plus gros du travail. Le bateau pouvait partir. Mais il aurait besoin d'une bonne révision, au prochain port. Nul doute qu'une prochaine tempête le ferait disparaître avec tout l'équipage.

Les 6 heures allaient bientôt s'écouler...

Le marché étant conclu, Galford et Etana suivirent l'homme jusqu'au rituel de Purification.

Galford posa alors une question à l'homme:

" Au fait quel est votre nom ?, il ne me semble pas que vous vous soyez présenté, je suis Galford et voici Etana ; .... d'ailleurs, excusez moi si ma question vous choque mais j'ai comme la vague sensation que votre île renferme un drôle de pouvoir où quelque chose de très ancien et de mystérieux ! "

Peu après il arrivèrent au lieu du rituel où l'homme leur avait donné la marche à suivre pour procéder. Galford s’exécuta et confia le bras avec prudence à l'homme tout en restant aux aguets au cas où les choses venaient à prendre une autre tournure, voir une embuscade pour eux car ils étaient tout deux seuls et isolés du reste du groupe et Galford n'aimait pas trop ça !

Au moment où Galford avait demandé le nom de l'homme, celui-ci avait hésité. Mais quand il prit le bras que lui confia le guerrier, il lui répondit comme pour le remercier de sa confiance :
- Me donner ce bras est déjà un début à sa purification. Mon nom est Antrios. Maintenant, ne plus parler, ne plus bouger et ne plus penser...

Les 6 heures furent longues dans ce silence. Aucun bruit, mis à part le vent dans les arbres ne vint troubler le rituel. Étana ferma les yeux presque naturellement. De toutes façons, il ne voyait rien. Mais Galford aussi, sans s'en rendre compte. Le sommeil venait à eux, sans qu'ils puissent réagir. Le Sumérien rêvait : il se voyait dans un berceau. Comme à l'orphelinat, il vit une lance transpercer la terre. Il se réveilla d'un saut. Galford venait de faire de même. Lui aussi devait avoir rêver à une partie de sa toute petite enfance.

Antrios avait fini. Il tenait le bras qu'il venait de ramasser. Il le rendit à Galford en lui demandant de bien le remettre qu'au port à leur arrivée finale. Pas avant. Il leur demanda aussi de ne jamais raconter quoi que ce soit de cette île. Même son nom ne devait jamais être prononcer sur le bateau et même auprès des autres.

Pendant ce temps, les hommes d'Antrios avaient apporté de la nourriture et du bois. Juste assez pour remettre le bateau en état de traverser la mer.

Galford et Étana se mirent en route seul, vers le navire du capitaine Elmorn. Ils montèrent à bord sans rien dire conformément à la demande d'Antrios.

Dés que le capitaine les vit, il poussa un cri de joie :
- Hourra ! Mille milliards de mille sabords ! Nous pouvons enfin y aller ! En avant ! Faîtes monter la voile ! Et que les eaux nous soient propices, cette fois.

Il pensa à cette Shaïna qui n'était plus avec eux. Qui sait si cette tempête n'était pas due à son absence ?
- Nom d'une pipe en bois... Je savais qu'une femme en mer pouvait nous apporter un malheur... Alors qu'elle nous ait quitté, qui sais, si ce n'est pas à cause de ça, la tempête.

Mais ce qui l'inquiétait surtout, était cette île. Il surveillait bien l'éloignement. Tant qu'il la voyait, même le bout d'un arbre, même l'horizon de la terre ou de la plage, continuait de l'inquiéter. Même quand elle fut hors de vue, il la surveillait encore. Il ne fut pas tranquille tant que le bateau n'arriva au port d'Athènes. Les discussions allaient bon train. Avaient-il eu raison ? Galford devait-il mettre son bras plus tôt ? Mais ils ne pouvaient pas courir le risque que la tempête ne se lève à nouveau. Et si cela pouvait les préserver, alors, il fallait rester patient.

Enfin, le port d'Athènes apparu. La vigie cria. Tout le monde était rassuré. Ou presque. Le capitaine surveillait toujours. Quand il fut à quai, on y mit la planche. Le capitaine ne fut entièrement satisfait que lorsque tout le monde fut sur le sol. Ils avaient réussis, sans se battre à revenir. Un messager les attendait.

Apprenti(e) Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 17/01/2009

C'était Merlin, le grand messager du Sanctuaire, celui que quiconque avait eu un message des Oracles avait pu voir au moins une fois dans sa vie. Il attendait les guerriers. Visiblement, il attendait surtout Galford :
- Galford et vous tous guerriers d'Athéna. Vous voici enfin de retour. Il voit le bras que Galford ou ses compagnons avaient sans doute mis dans un linge pour le protéger. Je vois que vous avez réussi, n'est-ce pas ? Les Oracles m'ont demandé de vous attendre ici pour vous dire qu'ils veulent vous voir aussitôt que vous pourrez. Je dois aussi aller prévenir Shion qui souhaite aussi vous voir dés votre retour. Allez tout de suite au temple des Oracles. Pendant ce temps, je vais aller prévenir le vieux maître.

Et les guerriers se mirent en route.

C'est à peine s'ils avaient eu le temps de se reposer de leur voyage, que les guerriers étaient conviés à se rendre devant les Oracles. Ils n'avaient même pas le temps de passer par les thermes. Mais ils avaient eu le temps de se laver pendant le voyage, en même temps...

Étana pressa donc le pas vers le temple.

Un bras de fer Sibérien : le rapport.

Malgré mon scepticisme, Galford et Etana revinrent après les six heures, comme promis. Lorsque nous regagnâmes le navire, celui-ci était réparé et ravitaillé. On sentait l'empressement du capitaine qui nous pressait, apparemment peu enjoué à l'idée de rester ici encore plus de temps qu'il n'eut fallu.

Le vaisseau vogua à vive-allure, le capitaine toujours en quête de plus de vitesse. On sentit un léger relâchement quand l'île fut hors de portée.
Le voyage en lui même fut paisible. Pour ma part je suivi le même entraînement qu'à l'aller.

Arrivés à Athènes, nous fûmes accueillis par le messager du Sanctuaire. Celui-ci nous enjoignait de rejoindre le Temple. Je remerciai le capitaine, l'invitant à la taverne afin de prendre un verre après cette folle épopée puis je me mis en route vers le temple.

Un bras de fer Sibérien : de retour de l'île de Pharos. - Page 2 409958triton

[i]Les six heures s'étaient bien écoulé à ma surprise mais cela me rejouissait. Le retour aussi.

A peine débarqué qu'un messager nous attendez deja nous accédions a sa demande

Un bras de fer Sibérien : le rapport.

Galford et Etana revinrent après les six heures, de mon côté, les marins du capitaine et moi
avions terminé de réparé le navire.

Nous revenions enfin à Athènes.

Un messager nous attendit au port, il attendait surtout des nouvelles de Galford, il nous informa qu'on nous attendait au temple.

je salua le capitaine et ses hommes et me mit en route vers le temple avec les chevaliers.

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Temple : Un bras de fer Sibérien : le rapport

https://www.youtube.com/watch?v=qfz0mPan84U

Après une étrange expérience en effectuant ce rituel, Galford et Etana avait eu l'impression de voyager dans le passé et de revivre des moments précis de leur enfance. Galford était sous l'effet du sort et se laissa transporter par ses pensées les plus heureuses si plus nombreuses fut elles avant que son père ne soit assassiner. Une fois le rituel accompli, l'homme tendit le bras à Galford qui le récupéra avec la bénédiction Antrios; pourtant il ne devait pas le revêtir avant d'être arrivé à destination. Bien que cela pouvait paraître étrange, Galford lui en fit la promesse.

Etana et son compère regagnèrent le Navire où les autres pendant ce temps s'était attelé à la tâche pour repartir dans les Délais.

Galford salua une dernière fois les habitants de l'île ainsi qu'Antrios puis il regagnèrent la Mer en direction d'Athènes; et cette fois ne espérant que le voyage se passe bien malgré la crainte du Capitaine Elmorn qui semblait terrifier par une sorte de superstition de vieux de loup de Mer.

Le Léviathan II s'éloignait rapidement et surement de l’île mais Galford n'avait plus de doute, il était convaincu que l'homme était honnête et que le retour se passerait pour le mieux du monde.

Le voyage fut court mais assez long pour que Galford ait eu le temps de repenser à tout ce qui s'était passé depuis le début. Sa déchéance, son désespoir, son échec, ses remords, ses regrets, sa honte......Et pourtant, ........ il devait tout en fin de compte au vieux Maître et à ses amis, ses frères, qui lui ont redonné : La Vie !

Un retour prompt à la Vie et à l'Honneur auquel il leur devaient tout.

Ses amis, .... si précieux, si important...... qui l'ont aidés et supportés jusqu'au bout pour pouvoir retrouver un nouveau souffle d'espoir et de lumière.

Il serait honoré de mourir à présent pour cette cause !

Temple : Un bras de fer Sibérien : le rapport

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