Le chemin était escarpé, mais tout de même abordable pour un chevalier. Le sol était glissant et humide. Il menaçait de s'éffondrer à chaque pas. Cependant, là était le seul chemin disponible pour atteindre le temple des Chevaliers d'Athéna.
Un simple humain ne pouvait emprunter cette voie aussi dangereuse qu'imprévisible. Longue avaient été les années d'entrainement de ce jeune chevalier, venu prier la grâce de la déesse qu'il vénèrait depuis son plus jeune âge. Son apprentissage fût long et douleureux, mais jamais il n'avait abandonné, car seul son courage était son ami.
Arrivé à l'orée d'un champ large et désert, ce jeune chevalier stoppa sa marche afin de récupérer un minimum d'energie. Cela faisait prêt de 2 jours qu'il marchait dans cette voie sacrée. L'arrivée lui semblait si proche à chaque pas....
Assis prêt d'un rocher, les pensées du jeune chevalier n'allaient que d'un sens, celui du Parthénon...Que pouvait bien cacher ce mystérieux temple. Son maitre lui en avait beaucoup parlé. Mais jamais il n'avait prononcé le mot guerre, malheur ou désespoir lorqu'il parlait de ce lieu. Notre jeune chevalier avait hâte d'arriver enfin dans cette contrée paisible et relaxante où sommeillait à longueur de journée, la douce aura de la déesse Athéna.
Lorsque ce jeune chevalier était arrivé à Athénes, personne n'osa lui adresser parole. Il faut dire qu'il n'est pas originaire du pays, et qu'il est rare de voire des étrangés dans ce coin du Monde. Mais cela ne lui fit rien. Il s'en était allait dans l'une des tavernes de la région, cherchant des informations. Les seules informations qu'il put avoir était l'endroit de ce chemin sacrée, ainsi que les noms des représentants de sa majesté Athéna. Véovis, Eldarion et Ulysse. Il ne put soutirer plus d'informations du fait de son origine...
Cela n'avait guère d'importance, il connaissait maintenant le chemin et il ne dépendait plus qu'à lui de réussir cette épreuve !
Il revint alors à lui, assis là, contre ce rocher ! Un sourrire en coin lui vint. Il ferma les yeux et ne prononça que ces quelques paroles :
"Tu vois, j'y suis presque....."
Le temps avait changé. Les jours se faisaient plus froid et les nuits plus glaciales. Lui était assis toujours prêt de son rocher, le regard perdu au loin. Par moment on eut dit qu'il cherchait quelqu'un, mais l'on avait beau regarder dans sa direction, la seule chose que l'on pouvait aperçevoir, n'était qu'un champs où les arbres se succèdaient les uns après les autres.
Il avait grandi toute se vie près d'un champs. Lorsque son maitre lui laissait des instant de répis, il partait près de ce champs et contemplait les arbres à perte de vue...Cette sensation d'être en harmonie avec la nature, on aurai presque pu dire que cela lui procurait un orgasme.