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 Enkidou

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Ancien Oracle d'Athéna
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MessageSujet: Enkidou   Enkidou EmptyMer 19 Nov - 15:56

Enkidou est né dans la forêt, en pleine Mésopotamie. Au milieu des animaux et de la nature.
Il fut élevé par tous les animaux. Les oiseaux lui apportaient de quoi se nourrir, les poissons le conseillaient et les autres quadrupèdes l'abritaient dans leur grottes.

Quand il fut en âge de vivre sa vie, il partit à l'aventure. Ce n'était encore qu'un enfant mais il était très fort.

Il vivait en harmonie avec la nature.

Dés que ses amis, les animaux étaient ne danger, il venait à leur secourt. Il devait affronter parfois des chasseurs pour sauver les animaux. Il lui arrivait d'affronter des hommes qui maltraitaient des animaux domestiques. Ces combats de tous les jours l'entrainèrent à devenir fort très jeune.

Mais il ne connaissait pas les autres hommes, ni la civilisation.

Un jour, il rencontra une femme d'une beauté rare et fragile. Pourtant, il était impressionné par l'assurance et la posture de cette femme. Un étrange sentiment naissait en lui.

Elle lui dit :

- La ville est proche et elle s'agrandit. Bientôt tes animaux devront partir trouver un autre endroit pour vivre. Car le nouveau roi est un être qui ne vit que pour les hommes et les femmes de sa ville. Il veux accroitre son territoire. Il vous chassera, comme il chasse et guerroie les hommes qui veulent se rebeller contre lui.

Enkidou répondit :
- Qui est donc cet homme qui veut troubler la paix de cette nature. Les animaux sont mes seuls amis. La civilisation m'est complètement inconnue. Je ne comprend pas. Je ne sais que penser.

Alors, la femme lui parla de la civilisation. Elle lui montra comment se nourrissaient les hommes, comment ils se lavaient, quels étaient leurs logis, ce qu'il faisaient pour s'amuser.
Elle lui apprit comment et pourquoi ils faisaient la guerre et la chasse.
Elle lui montra comment ils apprenaient les choses, ce qu'ils inventaient, ce qu'ils avaient découvert depuis l'aube des temps.

Finalement, elle lui parla du roi :

- Le roi Guilgamesh est devenu un tyran pour son peuple. Il les force à partir à la guerre par soif de victoire et pour montrer sa force. Pour un homme, il est très fort. Il n'a jamais perdu un seul combat jusque là. De plus, sa soif du pouvoir l'amène à maltraiter son peuple. Il leur fait payer de lourds impôts pour son propre confort et pour la guerre.
Tu dois l'arrêter, maintenant. Les dieux t'ont sans doute fait venir ici pour que tu lui montres la bonne voie.


À ces mots, la femme disparu derrière un olivier et ne réapparu pas. Enkidou eut beau chercher, il ne la voyait plus.

* Comme cela est bien étrange. Se dit-t-il.

Il prit quelques nourritures, un peu d'eau et partit en direction de la ville.

Il n'était vêtu de rien et n'avait aucune arme.

Il arriva en face des murailles. Là, un homme avec un lourd casque, une armure épaisse et garnie de pics se dressait devant lui, avec un bouclier au bras qui tenait une lance et une épée dans l'autre main. Des flèches et un arcs se tenaient fièrement sur les épaules.
Sous l'armure de fer, on apercevait faiblement une peau de lion.

L'homme dit d'une voie rustre :

- Halte-là ! On ne passe pas chez le roi Guilgamesh !

Enkidou lui adressa ces mots :
- Je suis venu voir Guilgamesh et parler avec lui.

- Tu ne parleras pas avec lui. Il va te battre avant que tu n'es pu ouvrir la bouche.

- Qu'il vienne donc, s'il n'a pas peur.

- Mais il est déjà devant toi. Je suis Guilgamesh ! Et je n'ai peur de rien ! Certainement pas d'un petit garçon comme toi !

- Enlèves donc d'abord cette tenue qui ne sert qu'à cacher ta folie. Et puis, tes hommes vont rire de toi, s'ils savent que tu m'a affronté de façon aussi inégale. D'autant que je pourrais te vaincre même avec toutes tes armes sur le dos. Ce doit être bien lourd.
Allons, prouves-moi que tu es si fort !


Guilgamesh réfléchit et, finalement, ôta son armure.

- C'est vrai que te battre avec toutes mes armes ne prouvera pas que je suis plus fort que toi. Je vais donc me battre à armes égales avec toi, c'est-à-dire, sans rien.

Pendant qu'il parlait, il se dévêtit. Sa peau était blanche et l'on voyait qu'elle n'avait pas prit la lumière du soleil depuis longtemps.
Enkidou, par contre était plus bronzé, puisqu'il vivait nu, la plupart du temps.

Après avoir retiré ses armes et son armures, Guilgamesh regarda fièrement son adversaire.


Celui-ci lui parla :
- Moi, Enkidou, je vais protéger les animaux. Tu ne feras plus de carnage. Je vais libérer tes hommes et ton peuple de l'oppression que tu leur fais subir !

- Tu veux mon pouvoir ? Mon royaume ? C'est ça, hein ? Alors, viens le prendre. Mais tu risques plutôt de trouver le royaume des morts, car je vais t'y envoyer !
Sache qu'on m'a prévenu de ta venue : Une femme m'a bien mis en garde qu'un garçon sauvage vivait par ici et me narguait depuis quelques temps. Elle m'a dit que tu étais très fort et les gens disent que tu es plus fort que moi. Je vais te faire payer cet affront !


Alors, le combat s'engagea.

En criant, Guilmaesh fonça sur son adversaire pour le frapper de son poing droit.


- Personne n'est plus fort que Guilgamesh !

Guilgamesh avait ouvert les hostilités en frappant de la main droite.
Alors Enkidou tendit sa main gauche et prit le poing pour le stopper. Le coup s'arrêta net. Enkidou tendit son autre main et Guilgamesh freina le coup de la même façon que son adversaire.
La tension était énorme. Aucun des deux adversaires ne faiblissaient. La traction des deux bras étaient telle que la terre semblait en trembler.

Alors, chacun s'écartèrent brusquement. Ils soufflèrent tous les deux. Ils se regardèrent. Tous les deux savaient qu'un nouvel assaut était attendu.

Guilgamesh sauta dans les airs. Enkidou le suivit. Le roi se prépara à frapper du pied droit pour frapper la tête du garçon sauvage. Mais Enkidou qui arrivait de dessous se retourna et tendit son pied droit en contrant le peid du roi.
Ils restèrent ainsi suspendus pendant quelques temps qui semblait long. Enkidou avança ensuite l'autre pied et Guilgamesh fit de même. Cela les projeta tous deux. Guilgamesh, plus haut et Enkidou plus bas. L'air semblait en frémir.

Enkidou se retrouva à terre sans encombre et Guilgamesh, lui aussi, se posa. Ils restèrent un moment à se regarder, en reprenant leur souffle.

Guilgamesh repris l'assaut. Il plongea sur Enkidou, l'épaule droit en avant. Enkidou pris la position de défense. Après le coup, c'est Enkidou qui plongea, le torse en avant. Guilgamesh fit de même. Au lointain, les coups semblaient onduler.

Sans plus attendre et comprenant que l'enjeu était aussi grand pour l'un que pour l'autre, ils eurent l'idée, tous les deux au même moment de se frapper tête contre tête.

La force du coup fut telle que l'onde de choc raisonna. Les oiseaux s'envolèrent. Les animaux se turent et même les poissons arrêtèrent leur course. Les hommes se précipitèrent pour voir ce qui se passait.

Le souverain se tenait la tête. L'enfant sauvage était parti en arrière et s'accoudait à un arbre. Guilgamesh se mit à quatre patte sur le sable, la tête en bas. Enkidou récupéra et se releva. Guilgamesh restait dans la même position. Il frappa le sol du poing.

Enkidou lui tendit la main pour l'aider à se relever.
Alors, Guilgamesh se mit à rire fortement en redressant sa tête.


- Ah ah ah ah ah ! Tu est très fort, c'est bien vrai. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi auparavant ! C'est vrai, je ne suis plus fort que toi.

- Mais tu n'es pas moins fort que moi, non plus. Lui répondit Enkidou en riant aussi.

Et, voyant cette main tendue, il resta déconcerté. Mais, finalement il accepta et se releva avec l'aide d'Enkidou.

Ce dernier lui dit :

- Pourquoi se détester. Tu pourrais utiliser ta force pour le bien des autres. Si nous pouvions nous allier, nous pourrions faire de grandes choses ensembles. Nous accomplirions des exploit et tout le monde sera fier de nous.

Guilgamesh aimait assez l'idée d'être populaire et Enkidou avait touché quelque chose.

- Tu as raison, l'ami. Nous allons réaliser de grandes choses tous les deux.

Comme ils se tenaient encore la main, ils se serrèrent cette main d'une franche camaraderie.
Le temps semblait suspendu. Une certaine attention bénéfique se lisait dans le regard du monde.

Plus tard, Enkidou demanda pourquoi Guilgamesh était si dur avec son peuple.
Le roi demanda à tout ses serviteurs de partir. Enkidou craint une ruse. Mais, au moment où il ne s'y attendait pas le roi se retourna. Ses yeux étaient emplis de larmes

Il lui raconta ce qu'il avait découvert, très jeune. Le roi n'était pas son père et l'avait adopté car il n'avait pas d'héritier. Mais il avait appris que le roi et sa mère avaient eu une liaison et qu'ils avaient eu un fils. Il était ce fils. Le fait qu'on lui ait mentit pendant tout ce temps l'avait mis hors de lui et il était devenu d'abord amer, puis haineux envers ses parents. Finalement, il avais décidé de faire payer à tout le monde la peine qu'il avait ressentie.
Le roi était mort vite et Guilgamesh n'avait pu le connaître vraiment. Il avait accédé au trône encore enfant.

Enkidou le rassura. Ils parlèrent longtemps. Guilgamesh changea de politique.

De son côté, Enkidou accepta de porter des vêtements. Guilgamesh lui avait dit qu'il ne pouvait pas décemment se promener nu dans les rues. Il lui appris aussi à lire et à écrire.

Ils s'amusait souvent à se battre. Enkidou montrait comment il se battait en utilisant la nature et ses seules main pour se défendre. Guilgamesh lui rendait la pareil en lui proposant des techniques qu'il avait apprise quand il était prince.

Ils s'entrainèrent tous les deux souvent. Ils se rendaient dans la forêt tous les deux et combattaient des animaux féroces et hostiles. Il existaient quelques monstres. Le plus dangereux était le monstre de la forêt de Cèdres. Il crachait du feu et détruisait une partie de la forêt. Enkidou demanda de l'aide à son ami. Celui accepta tout de suite.

Un jour, ils se rendirent au domaine du monstre. Alors qu'ils avaient réussi à le toucher mortellement, on entendit un bruissement. Deux lumières identiques fonçaient vers le roi. L'enfant sauvage le vit et s'interposa entre cette lumière d'énergie hostile et son ami. Il prit le coup en pleine face.
On vit alors deux cornes de taureau dans le corps d'Enkidou.

Guilgamesh pris son ami dans les bras en priant qu'on épargne la vie d'Enkidou.


- Cette attaque m'était destinée. C'est moi qui devrais être allongé, inerte ! Ô, dieux, prenez ma vie mais laissez mon ami vivre !

Une lumière douce et pénétrante envahit le corps d'Enkidu. Il se réveilla d'un souffle.

Qui avait bien pu le sauver ?

Enkidou décida de partir pour résoudre ce mystère et pour savoir qui l'avait sauvé ainsi.

Sa quête le mena jusqu'à Athènes, ou il ressentit un cosmos d'une puissance inégalée. Il reconnu cette sensation qu'il avait eu, deux ans auparavant. C'était aussi cette énergie qui l'avait sauvé.

Il comprit que c'était certainement un chevalier, dont le cosmos d'Athéna (qui guidait ses chevaliers) raisonnait dans le temple. Mais cette force avait-elle pu le faire revenir du royaume des morts ?

Il supposa aussi :

* Ce devait être une femme chevalier qui m'est apparue, et qui m'a parlé de Guilgamesh. Elle a dû voir aussi Guilgamesh pour lui parler de moi.

C'était donc elle qui avait provoqué cette confrontation, afin que le tyran et lui deviennent amis et pour que Guilgamesh prenne conscience des choses de la vie, qu'il protège son peuple et qu'il arrête ces guerres égoïstes. Avait-elle été envoyé par Athéna en personne ? Il ne pouvait pas le savoir.

Enkidou avait rempli sa mission avec succès. Il décida de vouer ses services à celle qui l'avait sans doute sauvé, pour Athéna.

Guilgamesh, de son côté, ne voyant pas revenir son ami, se mit à sa recherche. Il découvrit, lui aussi, la force d'Athéna qui est présente chez tous les chevaliers, lorsqu'ils combattent, celle qui lui avait parlé de ce sauvageon.


* Athéna aurait-elle provoquer notre rencontre ? Je comprend. J'ai bien appris l'humilité et je remercie la femme chevalier qui est venue, qui sais, sur les ordres d'Athéna...

Il se mit à genoux. Il vit alors son ami parmi les guerriers qui défendaient les terres d'Athéna.

Ils ne surent pas vraiment qui était cette femme. Peut-être un jour viendra où ils la reverrons, combattant à leur côté pour la déesse Athéna.

Tous deux luttent maintenant pour protéger le monde, afin que la paix règne.
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