Bonjour,
Je me nomme Yume et je suis née le jour de la Saint Sylvestre. A ma naissance, mon père et ma mère étaient autour de moi, ainsi que le chef du village venu leur félicité. J'étais une petite pleine de vie et d'amour, et tout le monde autour de moi semblait admirer cette mignonne petite brune.
Pourtant ma vie ne semblait pas aussi simple, car mon père avait déjà eu 3 enfants avec une autre femme, dont deux filles et un garcon. Il fallait donc pouvoir payer la rente des deux familles, ce qui rendait ma vie plutot difficile.
Nous vivions dans une misérable demeure tout près d'un temple, et au fur et à mesur que ma famille grandissait, on disposait de moins en moins de moyen.
Quatres années plus tard, mon frère avait vu le jour, et c'est ainsi que ma vie prit une toute autre tournure, car je n'était plus celle qu'on gaté comme avant.
Huit années plus tard, j'avais eu 12 ans et mes parents décidèrent de me faire travailler afin d'augmenter les revenus de la famille. J'avais le choix entre pluiseurs emplois : Poissonière, Boulangère, Agricultrice. Mais c'étais le métier de boulanger qui m'intéressait, car selon moi le poisson puait et l'agriculture était trop exténuant.
Par chance il y avait un boulanger qui recherchait une employée afin de l'aider, car travailler seul ne semblait pas très facile. En effet le travail y était dur, et mes parents semblaient attendre trop de moi. Je n'existait à leur yeux que pour l'argent que je leur fournissait, et cela ne pouvait plus continuer ainsi.
Un sentiment de colère, de déception grandissait jour après jour en moi, et je n'eu pas tardé avant de m'envoler des ailes de mes parents.
Donc pour pouvoir oublié cette famille ingrate je partis dans un camp d’entraînement situé à Athènes.
J’avais choisi Athènes car dans cette ville y résidait Athéna. Cette déesse avait inventé les instruments aratoires, qui permirent à le terre attique de fournir un meilleur rendement. Mais aussi elle protégeait chaque famille, veillait sur l'entente et la chasteté des époux, sur l'honneur du foyer et la santé de quiconque.
Agée de 12 ans, lorsque je suis rentrée au camp d'entraînement, j'étais de loin la plus jeune mais aussi une des très rare filles qui s'y étaient inscrites. Or comme je voulais réussir dans la voie que j'avais choisi, je savais qu'il fallait que je travaille dur du matin au soir, sans montrer le moindre signe de faiblesse, et être en constante progression pour être la meilleure.
Je voulais être celle qui serait à côté de notre déesse, lorsque la paix, la justice et la parité seraient de retour sur ce monde si injuste, ou les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent au fil du temps.
Cette académie était dirigé par un seul maître assez vieux, mais qui semblait quand même bien gagner sa vie. Il regarda les forces en présence lors de l'arrivée, et décida de commencer les hostilités.
Il fallait s'y attendre l'heure du premier entrainement approchait à grand pas, et les premières craintes aussi.
C'était un malheur, car notre maître décida de gérer notre forme physique, notre puissance et notre résistance. Or, vu que je n'avais rien fait d'éprouvant dans ma vie petite vie, je craignais le pire. C'est à ce moment que je repensais à ma famille : Ceux ci ne croyaient pas en moi, et pensaient donc que je n'étais bonne à rien, et je repensais aux paroles de ma mère :
- Tu n'y arriveras jamais !!!
Ce choc fut l'élement déclencheur chez moi, d'une envie de réussir et d'une force dont je ne connaissais pas la venue.
Mon entrainement commença alors,et je ne fût pas déçu: mon maître était on ne peut plus dur,mais je savais que si je faissait ce qu'il me disait j'avais toutes les chances de devenir Chevalier.Mes journées étaient divisées en deux parties: le matin je devais intensifier mon cosmos ,et le soir je devais mettre en application mes enseignement en combattant mon maître ou mes collègues.
J'arrivais donc sans difficulté à sortir mon épingle du jeu, à chaque entraînement et à chaque combat contre mes adversaires. Ma nouvelle devise était : Apprendre de mes erreurs. En même temps, une puissance m'envahissait petit à petit, et je devenais nettement plus forte.
Mais que représentait cette puissance? Serait je différente des autres?
Quatres années de dures labeurs, ou je devais me battre pour survivre et prouver aux détracteurs que j’étais digne de la confiance accordé en moi.
La fin de mon entrainement approchait, et il était l'heure de rejoindre Athéna et ses forces.
En me mettant à ses côtés je voulais offrir aux familles, tout cet amour que j’avais manqué au cours de ma plus tendre enfance, mais aussi un sentiment de justice dans ce monde injuste.
Pour y arriver, une longue traversée du désert s'offrait à moi, car j'avais le choix d'aller au Sanctuaire directement ou de passer par la case famille.
La dernière solution fut celle qui me plut d'avantage, et j'allais donc faire un petit tour chez ma famille. Ils semblaient stupéfait de me voir en si piteux état, remplies d'égratignures, mais aussi de me voir vivante. En effet j'étais parti sans leur donner de nouvelles, et ils avaient donc pensé au pire.
Je leur annonca la bonne nouvelle, puis pris mes affaires, car il ne fallait pas trainer : Une nouvelle vie s'offrait à moi.
