Mauvais présage.....(prélude)

L’atmosphère était légère en cette douce soirée automnale, la petite brise du soir qui chuchotai sa douce mélodie, faisait virevolté les feuilles du vieux Chêne, gardien immortel et ancestral de l’entrée de la voie sacrée.

Au loin sur le chemin qui menait a cet endroit, une silhouette sombre marchait en direction du vieil arbre, elle arrivait a pas lent mais sûre, comme si ce lieu ne lui était pas inconnu.

L’étrange forme arriva a proximité du feuillu, elle se stoppa et observa autour d’elle.

Attitude étrange que celle ci, de qui pouvait-il bien s’agir ?, est-ce là un homme ? nul n’aurait pu le dire au premier coup d’œil, seul une longue cape sombre et lugubre se mouvais dans le soleil couchant……

Et pourtant une main fini par sortir , une main humaine somme tout au premier abord, elle se posa sur le vieux Chêne, comme pour le sentir respirer, puis glissa le long de son écorce avant de disparaître de nouveau sous l’étrange cape.

Soudain deux gardes surgirent de la voie sacrée et s’arrêtèrent au pied de cette dernière. Ils observèrent alentour mais ni virent rien et reprirent le chemin de la voie qui les mèneraient de nouveau au sanctuaire de la divine Athéna.

A cet instant un léger ricanement se fit entendre, bien trop léger pour que les deux hommes qui venaient de disparaître dans les profondeurs de la voie ne puissent l’entendre.

La silhouette resta prêt de l’arbre pendant un long moment, immobile, comme pour se fondre dans le paysage, attendant patiemment que le soleil disparaisse. Ce fut le cas au bout de longues minutes, les insectes nocturne avaient commencé leur chant du soir, les prédateurs étaient sorti de leur terrier a la recherche de proie à dévorer, la nature avait repris le dessus sur le monde des hommes beaucoup plus craintif dans ce noir qui ne leur permettait guère de voir arrivé leurs ennemis.

*L’heure est venue, il est présent au sanctuaire, je le sens* pensa l’étrange personnage……

L’ombre s’engagea alors sur les pentes abruptes de la voie sacrée, elle semblait voler, effet imaginaire d’une cape qui recouvrait jusqu’aux pieds de l’étranger caché en dessous…..

Semblant n’avoir aucun mal a gravir ce qui était pour beaucoup une épreuve difficile et masquer par la pénombre du lieu où la pale lumière de la lune avait du mal a pénétré, l’étrange silhouette n’eu guère de mal a rattraper les deux gardes peinant a remonter de leur tour de ronde…..

L’homme s’arrêta à quelques pas des deux gardes qui se stoppèrent pris du sensation très étrange et terrifiante…….Doucement les deux serviteurs du sanctuaire se retournèrent pour faire face à une forme qu’ils avaient peine à distinguer…….

D’une voix tremblante, l’un d’eux tenta de faire les sommations réglementaires, sans être vraiment convainquant

"Halteee étran…ger" mais il faisait si sombre qu’il fut pris d’un doute…..y avait-il quelqu’un en face d’eux……

Puis un rire leur parvint au oreilles, moqueur et arrogant….

Les deux gardes étaient désormais paralysé par une peur sans nom, ils n’arrivaient même plus à lever leur lance pour barrer le passage à ce personnage mystérieux…….

A ce moment, semblant surgire du néant, deux yeux reflétèrent l’éclat de la lune qui l’espace d’un instant avait pourfendu l’opacité des lieux, cette apparition sonna comme le glas et fut suivi en un éclaire par l’explosion d’un cosmos pourpre qui entourait désormais le mystérieux invité…..

"Mais qu’est-ce que ce maléfice !" balbutia l’un des deux gardes

une voix grave raisonna alors dans l’air ambiant

"Ce n’est que l’odeur de la mort que tu sens, celle de ton compagnons ahahahahahaha……"

Et à la vitesse digne des grands chevaliers, jaillit de sous la cape un terrible jet de lumière qui vint terrasser l’un des serviteur…..

"Pou….pou…pourquoi faites vous celaaaa , au secoursssssss……"

"SILENCEEE" dit l’étranger "pars maintenant, je te laisse la vie sauve…..cours aussi vite que tu le peu…..va te réfugié au sanctuaire…..je ne tarderais pas à t’y retrouver……ahahahahahhahahahah" et le son de la voix se mua en silence……

Le garde d’étala à toute vitesse hurlant à l’aide, oubliant qu’a cet endroit de l’ascension personne n’aurait pu l’entendre, puis fini par disparaître dans la nuit…..

L’ombre, elle, reprit doucement sa route, évitant les pièges naturel de ce lieu escarpé.

Peu de temps après, l’étranger arriva a l’endroit où le chemin rocailleux laissait place a de grande marche menant aux douze édifices mystérieux qui clôturaient l’arrivée dans le sanctuaire divin…..il gravit les premières marches et arrêta son chemin devant l’entrée du premier temple….

Il attendait….mais quoi ou plutôt qui !!!

Venant de La Taverne des Chevaliers

Astérion avait posé un pieds sur la première marche qui descendait en direction du douzième et dernier temple qui bordait la voie sacrée, il sentait monter en lui cette sensation étrange de l’animal traqué, peur incontrôlable et terrifiante.

Comment expliquer ceci ?, il était enfin libre de reprendre sa route et pourtant sa gorges se serrait de plus en plus comme si deux mains l’avaient agrippé pour lui couper le souffle.

Le jeune homme serra les poings, il savait, il avait l’intime conviction qu’il n’arriverait pas en bas de ce chemin. Pourtant il reprit sa marche en avant, de marche en marche, lentement et regardant droit devant.

Atteignant le premier édifice, il s’arrêta et prit quelques minutes pour l’observer, il n’avait guère eu le temps à l’époque de son arrivée d’y jeter le moindre coup d’oeil
Façonner de la plus belle manière, il ne fit aucun doute pour lui que les hommes qui avait accompli si bel ouvrage étaient certainement les mêmes tailleurs de pierre qui avait bâti jadis le temple de son peuple. Sur le haut de la voûte, le visage de la divine Athéna y avait été sculpté dans ses moindres détailles mais particularité de ce temple, un petit signe avait été inscrit dans la pierre en dessous la représentation de la grande Déesse. Qui aurait pu dire la signification de ce symbole, était-ce un mot d’un dialecte ancien ou la simple représentation d’un animal vivant ? Astérion resta là, à réfléchir a cette futile question..

Mais l’angoisse le rattrapa vite lorsque qu’un rire hautain et provocateur jailli de l’intérieur des murs de pierre du bâtiment….

De qui pouvait-il bien s’agir ?, au fond de lui il le savait certainement, mais son esprit pensait plus au colosse à l’armure rougeoyante. Astérion reprit donc son chemin et entra dans l’édifice, ses pas sur le marbre raisonnaient, bondissant de mur en mur, de colonne en colonne, il faisait un peu sombre et la seule lumière qu’il distinguait était le reflet de la lune qui éclairait la sortie du temple vers la quel il se dirigeait..

Surprit il se retourna étonné d’avoir franchi ce qu’il pensait être l’endroit d’une rencontre in désirée et devant lui se dessinait l’enchevêtrement de marche suivant qui lui aussi menait à l’un de ces magnifiques édifices…..

Les minutes défilaient et le jeune homme passait de temple en temple, chaque fois il marquait un temps d’arrêt devant ceci et chaque fois son regard se focalisait sur l’étrange signe qui se trouvait sous le visage d’Athéna, il n’en comprenait n’y le sens n’y l’importance mais il n’avait aucun doute sur le fait qu’il n’avait pas été sculpté par hasard et en guise d’ornement.

Le chemin le moins périlleux de la descente touchait a sa fin, Asterion venait de franchir le dernier temple et les dernières marches allaient le mener à l’endroit le plus difficile de ce lieu, là où même la lumière de la lune avait du mal à s’imposer……

Soudain le jeune homme se figea, comme paralysé, ses mains tremblaient légèrement, il avait senti une ombre se muer derrière lui. Il se retourna avec difficulté mais une fois en face du temple auquel il tournait le dos quelque second avant, il ne vit rien, seul la pénombre de l’intérieur du bâtiment lui faisait face…..

Il observait attentivement et n’osait pas reprendre sa route de peur de tourner de nouveau le dos à je ne sais quel être malveillant…….son regard essayait bien de percer le noir de la nuit, mais rien, plus rien ne bougeait……seul le bruit des rares bêtes nocturnes de cet endroit y allaient de leurs sarcasmes…..

D’une voix presque muette, Asterion glissa quelques mots

"Chevalier, je n’aime guère cette plaisanterie, aurais tu l’intention de ne pas me laisser partir de ce lieu, il aurait été plus simple pour toi de ne pas me laisser aller jusque là si tu voulais que ça finisse ainsi"

Le jeune homme était persuadé que le grand Chevalier Aldeta était l’auteur de cette sensation étrange……

Ombre parmis les ombres, l’étrange silhouette avait attendu patiemment tapis dans la nuit et la pénombre du temple du Bélier. Un étrange cosmos se dégageait de ce mystérieux inconnu, il était là immobile attendant sa proie.

Soudain il sentit se rapproché un frêle cosmos et après quelques minutes le jeune Asterion pénétra les murs du dernier temple. Il le regarda passer devant lui sans même avoir besoin de masquer la force de son pouvoir……

*Si tu es là, mon vieil ami ne devrait plus tarder……….ahahah* pensa t-il

Comme survolant le sol, sans bruit de pas, la silhouette se déplaça légèrement ne provocant qu’un mince filet d’air trahissant pourtant sa présence dans le noir. Le jeune Asterion, bien qu’inexpérimenté et se trouvant sur le parvis, l’avait tout de même sentis, mais il ne pouvait le distinguer……..

C’est alors qu’Asterion un brin terrorisé dit d’une petite voix sans prétention

"Chevalier, je n’aime guère cette plaisanterie, aurais tu l’intention de ne pas me laisser partir de ce lieu, il aurait été plus simple pour toi de ne pas me laisser aller jusque là si tu voulais que ça finisse ainsi"

Fantôme ou esprit des enfers, l’étrange forme ne dit rien, elle avait sentit l’arrivée de l’immense cosmos du colosse et usant d’une supercherie maléfique, masqua la moindre étincelle d’énergie de son corps, comme si sa présence était irréelle…..

Chose imprévu, un jeune garçon semblait devancer de quelque pas le géant du sanctuaire, les deux hommes arrivèrent l’un après l’autre dans le temple et Aldeta fidèle a lui même sembla prendre un grand plaisir à apeuré le jeune homme qui observait discrètement Asterion

Situation cocasse sommes toutes, mais pourtant la présence de l’étranger ne présageais rien de bon…..

Après avoir surprit le jeune homme, Aldeta qui se trouvait maintenant tout près de l’entrée du temple, fixa Asterion qui se trouvait au dehors, il sembla réfléchir un instant puis le chambra comme tout jeune guerrier ayant à faire à lui

"Alors Astérion...tu sembles hésiter à quitter ce lieu. Serait tu finalement disposé à servir Athéna?"

C’est alors que le cosmos inattendu et puissant de l’étrange silhouette se mit à briller de mille rayons pourpres et une voix s’éleva des profondeurs du néant…..

"A sa place je serais probablement terrifier aussi mon vieil ami" "ahahahahahah" "Je savais qu’il te mènerait à moi……décidément il n’a guère de courage ce malheureux"

Eternel recommencement d’une histoire sans fin, l'existence du jeune Astérion se trouvait de nouveau dans la balance invisible de la vie. Le choix, il ne semblait plus l’avoir, l’étrange cosmos avait certes disparu et l’être qui se cachait derrière également, mais néanmoins il restait figer, comme une statue de marbre. Il lui paraissait pourtant si simple de tourner les talons pour reprendre son chemin et quitter le lieu sacré dans lequel il se trouvait, mais quelque chose l’en empêchait, une force invisible, un sentiment indescriptible.

Les yeux dans le vide, le jeune homme s’était réfugié dans un mutisme absolu, ne fixant rien de précis, ni les personnes présentes, ni l’édifice qui se dressait toujours devant son regard.

Lorsqu’un enfant imagine son futur, il se voit toujours accomplir de belle chose, être un héros aux yeux de tous, mais le temps passe, le petit garçon devient un homme qui, un jour, fixe son regard sur sa maigre vie passé et déplore l’être qu’il a pu devenir, regrette de n’être resté ce petit enfant plein de rêve et d’illusion. Asterion n’avait jamais prit son destin en main et avait tout oublié de ses espoirs d’enfant, de ses rêves d’aventures. Subissant la vie comme un arbre subit la tempête, il avait plié avec le poids des années au point de rompre et de sombrer dans une déchéance morale inqualifiable, n’être plus qu’un pariât, un homme sur qui personne ne peu compte, sur qui personne ne se retourne tant il paraît insignifiant.

Pourtant la grande balance du destin lui offrait cette petite lueur d’espoir, comme une étoile scintillante qui brille dans la nuit, il pouvait rester l’être abject qu’il avait façonné tout au long de ces dernières années, mais il pouvait aussi faire un pas vers une vie plus respectable, seulement ses rancœurs et ses croyances ne jouait pas en faveur de cette dernière chance.

L’esprit errant sur les rives des flots perdus, l’homme semblait se torturer lui-même, expiant ses pêchers mais ne rognant pas ses doutes sur celle contre qui il avait tant blasphémé. Puis soudain Astérion sembla bouger, son pied droit se tourna légèrement comme pour reprendre la descente de la voie sacrée, mais il s’arrêta, hésitant sur la route qu’il lui fallait prendre, il porta alors son regard sur le haut de la voie, on pouvait y apercevoir le visage de la divine Athéna veillant sur le monde…….

*Puis-je croire en toi Athéna?* se dit-il furtivement….

Et au moment où son regard commençait à délaisser la face de la statue, un point lumineux scintillât haut dans le ciel juste au-dessus de cette dernière. Fallait-il y voir là un signe, ou tout simplement une coïncidence des cieux.

De longues minutes défilèrent durant les quel le jeune homme laissa son visage dirigé vers le haut de la voie, puis il fit un premier pas, puis un second en direction de l’intérieur du temple qu’il avait pourtant traversé en sens inverses quelque minute auparavant.

Son pas était incertain voir même hésitant, mais il avançait en direction du sanctuaire.

Passant devant le colosse, il ne lui adressa aucun regard, mais quelques mots vinrent fracasser l’assourdissant silence qui régnait.

"Chevalier, je n’ai guère d’explication à te donner, je ne sais même pas pourquoi je reprends cette direction, mais il faut que j’y retourne un instant, il faut que je vois, il faut que j’entende. Libre a toi de m’arrêter, mais je ne te ferais pas face et tu seras forcer de me frapper dans le dos"

Etrange contraste avec le jeune homme qui, quelques heures avant, s’était délibérément jetés sur le colosse pour lui porter un coup…

Asterion s’enfonça dans les profondeurs du temple dont l’entrée était petitement éclairée par la pâle lueur lunaire, jusqu'à disparaître de la vue de tous dans la pénombre de la nuit…..

Vers les Jardins Sacrés/Errance