On dit parfois que les chemins de la vie sont impénétrables, et nul ne sait ce qui se trouvera sur son passage, il en fut ainsi pour bon nombre de chevalier, Doko n’en fit pas exception.
Peu après sa défaite contre Thésée au tournoi des Chevaliers, l’ex diplomate avait reprit sa route solitaire tel que l’avait souhaité sa Déesse, il passait de colline en forêt, de rivière en ruisseau, de prairie en immense plaine vaste comme le ciel. Le regard du chevalier était sombre, ses yeux étaient vide de sens, seul la lumière divine d’Athéna brillait dans son cœur bien à l’abri des regards hostiles de ces contrées lointaines.
Prêchant la voix de sa Déesse, protégeant les faibles et les opprimés, le chevalier n’avait nul repos à sa tache, chaque jour qui passait lui apportait son lot de combat, de blessure, mais aussi de rencontre formidable, de gens simple mais dont un simple sourire vous redonne l’espoir et l’envie d’aller plus loin……..c’est aussi cela qui motivait Doko, ces rencontres inattendu en tout point mais qui vous marque à jamais…..
Mais pourtant un jour, le destin tomba sur le guerrier d’Athéna, en ouvrant les yeux après une courte nuit passée adosser au tronc d’un arbre, le chevalier fut interpellé par des cris lointains, la peur raisonnait dans cet appel, comme à chaque fois dans pareille circonstance, ce dernier se releva brusquement pour partir à la recherche de cette âme remplie de désespoir, il ne savait pas que sa propre fin approchait.
On pense souvent que les vaillants chevaliers d’Athéna tombe après un combat glorieux qui reste inscrit à jamais dans les mémoires des hommes, comme les légendes d’en temps, mais est-ce que Doko avait déjà cherché à finir ainsi, était-ce là l’important, non, cette idée ne lui avait jamais effleuré l’esprit, son nom pouvait bien disparaître, voir ne plus jamais être prononcé, comme si aucune trace de son existence passée n’avait été conservée, qu’il aurait donné sa vie sans même que nul ne le sache.
C’est un peu ce qui se joua cette matinée là, personne ne sait comment se déroula le combat, ni contre qui et pourquoi, seul le corps presque sans vie du chevalier fut découvert par un couple de paysans passant sur le chemin, ils ne purent rien faire pour lui, le visage mutilé de coup, le ventre transpercé d’une lame pourpre, sa toge et sa cape de chevalier émietté, comme brûlé par un feu ardant, la mort attendait patiemment l’heure à la quel elle emporterait son âme.
Il se passa de longues minutes, où le cœur de Doko raisonna encore, les yeux ouverts fixant le ciel, il ne dit mot, certainement n’en avait-il plus la force, dans sa main droite, il serrait un petit médaillon en or, seul lien avec son passé qu’il n’aurait jamais découvert, mais sa vie avait été remplie de chose bien plus importante qu’un simple souvenir qui aurait été éphémère et ne lui aurait rien apporté et apporter au monde, seul les autres avaient compté pour lui.
Les larmes apparurent sur son visage immaculé de sang, il pensa à ses frères qu’il ne reverrait pas, mais pourtant à la simple pensée de les imaginez auprès de lui, ceci lui réchauffa un peu le cœur, glacé par la mort qui approchait. Il aurait tant aimé les saluer une dernière fois, leur faire une accolade amicale et leur dire adieu, il les avait tant respecté, mais il était seul en ces heures sombre pour lui, pourtant après un instant de grande tristesse et de nostalgie, un léger sourire vint à sont visage, une lumière blanche brillât dans ses yeux, Athéna l’attendait dans les cieux, non loin d’elle ou il pourrait là encore lui être utile. Soudain les battements de son cœur se stoppèrent, le chevalier, ex diplomate, n’était plus, seule la chair restait là sur le sol, son âme elle, avait quitté cette terre, pour se rendre aux cieux ou il pourrait veiller sur ses frères………….
Le jour de sa disparition le ciel s’était obscurci au-dessus du Parthénon comme si Athéna elle-même avait voulu informer ses fidèles chevaliers de la mort de l’un des leurs. L’histoire ne dit pas si le corps du chevalier Doko fut ramené au sanctuaire, ni s’il eu droit à des funérailles digne de son rang, peut être avait-il tout simplement été enterré à l’endroit même où sa vie l’avait quitter.
C’est ainsi pour beaucoup de chose, la vie n’est qu’un éternel recommencement, une boucle qui tourne continuellement partant d’un point pour y revenir, seul le temps est infini, la vie des chevaliers elle n’est qu’une petite brise qui passe et sans va…………
[HRP]Au revoir à tous[/HRP]